France TV: la CGT dénonce un"journalisme de cour"

La polémique autour du JT de Léa Salamé révèle une vérité troublante : la presse subventionnée manipule l’opinion. Elle ne sert pas l’information, mais le pouvoir.
Le mardi 9 septembre 2025, Léa Salamé a consacré une partie du JT de 20 heures de France 2 pour évoquer le mouvement « Bloquons tout » du 10 septembre. Mais la manière, dont elle a traité le sujet n’a pas plu à la CGT de France Télévisions. Le syndicat a exprimé sa colère dans un communiqué et évoque une « manipulation grossière ». Le plus grand crime de cette presse n'est pas ce qu'elle dit, mais ce qu'elle tait.
Un journalisme de cour démasqué
La veille du 10 septembre, pendant le JT de 20h de France 2, Léa Salamé a choisi d’évoquer pendant un moment le mouvement « Bloquons Tout ». Mais à priori, la manière dont elle a traité le sujet a déplu à la CGT de Frances Télévisions. Elle a d’ailleurs exprimé son mécontentement dans un communiqué et on peut dire qu’elle n’a pas mâché ses mots.
Dans le document, la CGT du groupe télévisuel a déclaré que le 20h de France 2 a seulement essayé de « gagner le Graal de la meilleure audience devant TF1 ».
« Alors que selon les instituts de sondage, près d’un Français sur deux soutient le mouvement Bloquons tout, le journal de Léa Salamé occulte totalement les raisons de la colère populaire, pour ne traiter cette journée que sous l’angle du maintien de l’ordre et des perturbations à venir pour la France qui travaille »
a souligné le syndicat dans le communiqué.
Selon CGT de France Télévisions, Léa Salamé s’est livrée à « une manipulation grossière » puisqu’elle a pratiquement ignoré les véritables raisons de cette mobilisation à grande échelle comme « le naufrage des services publics », les inégalités ainsi que les problèmes liés aux transports.
Un mépris envers les citoyens selon la CGT de France TV
Pour la CGT de France TV, Léa Salamé a tout simplement méprisé les citoyens. Elle reproche à Léa Salamé d'avoir occulté les raisons de la colère populaire pour ne montrer que les perturbations et les revendications de "l’extrême droite".

Elle avait comparé les participants au mouvement à des « casseurs, des voyous et des blacks blocs ». Les syndicalistes ont terminé le communiqué en qualifiant le 20h de France 2 de « journal d’Ancien Régime ».
L'histoire de la CGT est un exemple parfait. Le JT de France 2 ne s'est pas contenté de ne pas évoquer les "vrais" sujets, il a activement choisi de déformer le message des manifestants pour le rendre inaudible.
- Le traitement des grèves : Les grèves sont toujours présentées sous l'angle de la gêne pour "la France qui travaille", jamais sous l'angle des revendications légitimes.
- L'analyse économique : On ne parle jamais des conséquences de la dette publique, des abus de la technocratie ou des coûts du socialisme.
- Les libertés individuelles : L'État qui réduit nos libertés, les nouvelles taxes et le poids de la bureaucratie sont rarement des sujets d'indignation.
Le scandale du 20h n’est pas isolé. Gilets jaunes, retraites, Covid, guerre en Ukraine : à chaque crise, la presse subventionnée martèle une vision unique, diabolise la contestation et sanctifie le pouvoir.
La polémique autour de Léa Salamé n’est qu’un symptôme. Tant que les médias vivront sous perfusion publique, ils resteront des organes de cour.
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