Face au grand effondrement français qui arrive

Pendant que François Bayrou est essentiellement préoccupé par la mise en place de la proportionnelle pour sauver l’existence du MODEM, la France coule et sombre. Les chiffres sur les défaillances d’entreprise sont terrifiants… et le Financial Times lui-même signale que les fonds vautour sont désormais à l’affût pour piller notre économie. Et pendant ce temps, les Français, aidés par des influenceurs et des politiciens véreux, continuent à rêver éveillés : impôts nouveaux sur des entreprises moribondes, spoliation fiscale des preneurs de risque. Le déclin du pays s’accélère et nous continuons à danser…
La semaine dernière, les députés ont adopté une résolution demandant l’abrogation de la réforme des retraites… Pendant ce temps, nos entreprises sont prises dans une spirale infernale où leur surendettement critique leur joue désormais des tours, parce que la croissance ralentit et que la profitabilité diminue.

Plusieurs points doivent être rappelés ici :
- le « quoiqu’il en coûte » d’Emmanuel Macron et les prêts garantis par l’Etat ont zombifié de nombreuses entreprises, qui sont fragilisées par la fin des aides. On retrouve ici l’effet perturbateur des interventions publiques dans la vie normale des entreprises
- avant le COVID, des fonds d’investissement ont souvent racheté à prix d’or, par l’intermédiaire de « LBO », des entreprises françaises qui peinent aujourd’hui à rembourser les emprunts
- ces emprunts ne peuvent être remboursés que si et seulement si la croissance économique est au rendez-vous
La presse anglo-saxonne elle-même s’inquiète de la situation qui s’annonce. Les fonds vautours se pourlèchent déjà les babines, car de belles opérations pourraient intervenir désormais. On le sait, lorsque les fonds vautour rachètent une entreprise, c’est, d’ordinaire, pour gagner de l’argent en la dépeçant et en la revendant à la découpe, sans la moindre attention pour l’emploi.
Face à cette menace, les Français ne semblent pas réagir.
La caste continue à vivre dans sa bulle, en se préoccupant d’accroître toujours son pouvoir (par exemple en réglementant l’installation des médecins) ou de sauver sa mise (avec des discussions interminables sur la mise en place de la proportionnelle). La résolution adoptée sur l’abrogation de la réforme des retraites illustre la cécité de nos dirigeants face à la gravité de la situation économique. Rappelons que le financement des retraites épuise nos entreprises… et la croissance du pays.
Le pays réel, pour sa part, vit encore dans l’illusion qu’il est possible de retrouver la prospérité sans tailler dans les dépenses publiques, ou en circonscrivant les économies aux « agences », sans toucher à l’essentiel : aux innombrables avantages sociaux et fiscaux dont ils bénéficient. Le rêve éveillé continue.
Notre pays est engagé sur un scénario de déclin qui s’accélère. L’atterrissage sera douloureux.
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