Enfin ! bientôt la fin des aides aux entreprises ?

Enfin ! bientôt la fin des aides aux entreprises ?


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La semaine dernière, Elisabeth Borne a tenu une réunion pour préparer le budget 2025… et les économies à prévoir. Il faut dire qu’on imaginait, en juin, que Bruno Le Maire baisserait les dépenses publiques pour 2024, et, comme nous l’avons abondamment souligné, il s’est montré incapable d’atteindre son objectif… Pour 2025, Elisabeth Borne devrait donc, enfin ! mettre sur la table les aides aux entreprises. On sait que cette politique, qui coûterait 110 milliards, profite essentiellement aux entreprises proches du pouvoir, les moins vertueuses, celles qui tassent l’échelle des salaires et mènent le lobbying le plus efficace. Cela s’appelle le capitalisme de connivence, et c’est insupportable ! C’est précisément ce point qui mérite notre vigilance : et si le gouvernement s’apprêtait à accroître les inégalités de concurrence en favorisant encore plus les copains, et en pénalisant ceux qui se contentent d’essayer de vivre honnêtement de leur travail ?

Macron et sa start-up nation réinventent le Minitel (et la matraque), par Veerle Daens,

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Veerle Daens réagit à la nomination de Clara Chappaz, éphémère ministre, comme Ambassadeur du Numérique. Ce semble obscur, mais, en réalité, cette nomination marque une puissante rupture dans la stratégie de censure de l'information qu'Emmanuel Macron déploie désormais sans complexe. Ah, la méritocratie à la française! Ce système merveilleux où l’échec est un tremplin et où la vacuité politique se recycle mieux qu'un pot de yaourt en verre. La responsabilité du Titanic (ou comment Lecornu a na


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La Grande Illusion : comment l'Europe finance sa propre impuissance avec l'argent russe, par Thibault de Varenne

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Ne nous y trompons pas. Ce qui s'est joué à Londres ce 8 décembre 2025, entre un Emmanuel Macron en quête de leadership, un Chancelier Merz fraîchement installé et un Keir Starmer jouant les hôtes de marque, n'est pas une simple réunion de soutien. C'est le sommet de la peur. La peur du vide stratégique laissé par Washington, la peur d'un retournement de l'histoire, et surtout, la peur de devoir présenter la facture aux contribuables européens. Pour comprendre cette fuite en avant, il faut pl


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Trump, le « sauveur » qui vous fait les poches (et pourquoi Napoléon habite dans l'Allier)

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Il paraît que nous sommes une secte raëlienne. C’est du moins l’aveu d’introduction d’Éric Verhaeghe. Mais rassurez-vous, ici, pas de soucoupes volantes, juste une tentative désespérée de comprendre pourquoi Donald Trump, le grand héros de la droite souverainiste européenne, semble avoir autant envie de nous sauver que de nous couler. L’art subtil de se faire tondre avec le sourire C’est tout le paradoxe savoureux de notre époque. Donald Trump publie un papier stratégique où il s’inquiète, la


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Trump a-t-il raison de vouloir déprécier le dollar? par Vincent Clairmont

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C'était une décision attendue, mais elle n'en reste pas moins explosive. Hier, le 10 décembre 2025, la Réserve Fédérale a abaissé ses taux directeurs de 25 points de base, ramenant le loyer de l'argent dans une fourchette de 3,50 % à 3,75 %. Ce geste, techniquement justifié par un marché de l'emploi qui s'effrite (4,4 % de chômage) et opéré dans un « brouillard statistique » causé par le shutdown, est bien plus qu'un ajustement monétaire. C'est le signal de départ d'une guerre des changes qui ne


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