Alors qu’Emmanuel Macron organisait aujourd’hui un sommet, attendu de longue date, au Château de Versailles mettant en scène les investissements étrangers en France, le Préfet des Yvelines a tardé à publier son arrêté autorisant les drônes dans un périmètre excédant très largement les abords de l’événement. Ce retard inexplicable a rendu inopérant toute forme de référé devant le juge administratif. La police a donc pu imposer son dispositif de surveillance intrusif sans possibilité de recours effectif de la part des citoyens, ce qui constitue une violation manifeste de nos libertés constitutionnelles. Peut-on s’en étonner de la part de Jean-Jacques Brot, le Préfet des Yvelines, dont les faits d’armes sont très loin de l’impartialité de l’Etat à laquelle nous devrions avons droit ?
