L'Organisation mondiale de la santé , autrefois chantre du vaccin obligatoire et persécuteur des sceptiques, opère un virage discret. En Inde, plus de 100 pays actent désormais l’importance stratégique des médecines traditionnelles dans les systèmes de santé.

Après avoir imposé une vision monolithique de la santé lors de la crise COVID, où toute nuance était taxée de complotisme, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) semble opérer un virage inattendu. Coorganisé avec l'Inde, le deuxième Sommet mondial sur la médecine traditionnelle, tenu à New Delhi du 17 au 19 décembre 2025, réunit plus de 100 pays pour fusionner savoirs ancestraux et innovations scientifiques. Ce revirement, loin d'être anodin, interroge les libertariens sur les motivations réelles de l'OMS : simple opportunisme ou reconnaissance tardive des limites de l'allopathie étatisée ? Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l'OMS, évoque une "santé pour tous" en unissant "sagesse millénaire" et technologies comme l'IA et la génomique. Pourtant, ce discours contraste avec les persécutions subies par les défenseurs des approches naturelles pendant la pandémie, souvent étiquetés "No FakeMed" par les zélateurs du tout-vaccin. Cette initiative pourrait marquer une brèche dans le monopole du big pharma, favorisant une santé décentralisée, ancrée dans les traditions locales et respectueuse des choix individuels.
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L'intégration des médecines traditionnelles : une réponse aux échecs des systèmes centralisés
Le second sommet de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la médecine traditionnelle a débuté à New Delhi mercredi 17 décembre 2025. Des participants provenant de 100 pays différents sont présents dans la capitale de l’Inde pour assister à cette réunion qui prendra fin le vendredi 19 décembre. Ils sont composés de ministres, de scientifiques, de chefs autochtones et de praticiens.
Cette rencontre vise à trouver les moyens adéquats pour faire progresser la mise en place de la Stratégie mondiale de l’OMS pour la médecine traditionnelle 2025-2034. L’agence de santé est effectivement convaincue qu’intégrer les pratiques anciennes dans les systèmes de santé est devenu « essentiel ». C’est un moyen d’élargir l’accès à des soins abordables et d’accélérer la mise en place de la couverture sanitaire universelle (CSU).

Selon les statistiques, près de la moitié de la population mondiale, soit 4,6 milliards d’individus dans le monde, a des difficultés à accéder aux soins de santé essentiels. Pour un quart de la population mondiale, la difficulté financière est à l’origine du problème. Le patron de l’OMS, Dr Tedros, reconnaît désormais que 40 à 90 % des populations utilisent des médecines traditionnelles. Ce n'est plus une "marge" à éradiquer, mais un marché colossal et vital à intégrer.
L’agence spécialisée des Nations unies en matière de santé entend faire progresser et réguler la médecine traditionnelle. A l’issue de ce sommet à New Delhi, des « initiatives scientifiques majeures » et de « nouveaux engagements » devraient être annoncés.
Moins de 1 % des fonds mondiaux de recherche en santé sont consacrés à la médecine traditionnelle, alors même que la majorité des médicaments modernes proviennent de ressources naturelles. Les peuples autochtones, gardiens de 80 % de la biodiversité mondiale, restent largement exclus des bénéfices économiques et scientifiques.
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Associer la médecine traditionnelle à l’IA
Pourquoi une bureaucratie centrale devrait-elle dicter ce qui est "vrai" ou "faux" en matière de soin, alors que près de la moitié des ressources pharmaceutiques mondiales proviennent déjà de substances naturelles ?
Le projet de l’OMS de créer une "Bibliothèque mondiale de médecine traditionnelle" forte de 1,6 million de documents serait-il un aveu? La science n'est pas la propriété exclusive des grands laboratoires occidentaux. En intégrant l’IA et la génomique pour valider ces savoirs anciens, on assiste à une tentative de "dé-monopolisation" du savoir médical.

Contrairement aux protocoles standardisés imposés par les systèmes publics, la médecine traditionnelle repose sur une approche personnalisée du soin. Elle s’adapte au terrain biologique, à l’environnement et au mode de vie du patient.
L’OMS elle-même reconnaît désormais que l’intégration de ces pratiques pourrait améliorer les résultats sanitaires tout en réduisant les coûts, à condition d’appliquer une évaluation scientifique rigoureuse.
Ce sommet marque moins une révolution qu’un aveu tardif. Après avoir marginalisé toute approche non conforme durant le COVID, l’OMS redécouvre le pluralisme médical. Reste à savoir si cette reconnaissance renforcera réellement la liberté thérapeutique ou si elle servira à mieux encadrer ce qui échappait jusqu’ici au monopole sanitaire.



