COVID : nouvelle orchestration de la peur autour d’une prétendue 4è vague

COVID : nouvelle orchestration de la peur autour d’une prétendue 4è vague


Partager cet article

Une 4è vague risque-t-elle de frapper la France à l’automne que seule une campagne de vaccination obligatoire permettrait d’éviter ? Une nouvelle fois, la peur s’installe et laisse entendre que le vaccin et l’enfermement il faut choisir. Alors même que l’épidémie connaît un étiage dans le pays, le parti des enfermistes agite un nouvel épouvantail pour maintenir les Français sous la pression permanente des contraintes sanitaires, en s’appuyant sur une « modélisation mathématique » de l’institut Pasteur dont personne n’a vérifié les fondements.

Une 4è vague frappera-t-elle la France si la vaccination n’est pas rendue obligatoire ? C’est la fake news que les enfermistes tentent d’installer dans l’opinion à la faveur du « variant delta » et de sa propagation sur notre sol. Elle repose essentiellement sur une modélisation de l’institut Pasteur dont le principal objectif est de justifier la vaccination obligatoire.

La 4è vague selon l’institut Pasteur

Une étude de l’institut Pasteur publiée en début de semaine fait donc longue traîne et permet de documenter la mise en place de l’obligation vaccinale, que nous avions annoncée il y a un mois déjà. Le titre de cette modélisation suffit à comprendre le propos de l’institut : « EPIDÉMIOLOGIE DE SARS-COV-2 DANS UNE POPULATION PARTIELLEMENT VACCINÉE ET IMPLICATIONS POUR LE CONTRÔLE D’UN REBOND AUTOMNAL »…

C’est évidemment ce document qui se pare d’une apparence scientifique que l’on trouve à la base de la campagne de presse savamment nourrie pour justifier l’obligation vaccinale à venir. Sans vaccination générale de la population, point de salut cet automne !

Bien entendu, la presse n’a pas vérifié le contenu du document, et n’a surtout pas rappelé la liste des erreurs de « modélisation » commise depuis un an par l’institut Pasteur.

Les erreurs commises par l’institut Pasteur

On pourrait par exemple rappeler que, fin octobre 2020, l’institut Pasteur annonçait 6.000 personnes en réanimation au 15 novembre. En réalité, ce chiffre n’a jamais dépassé les 4.000. Fin avril 2020, l’institut Pasteur avait combattu le déconfinement du 11 mai. Et dès le déconfinement entamé, l’institut Pasteur avait mené un combat pour des mesures restrictives afin d’éviter une nouvelle vague.

L’institut Pasteur est donc au coeur de la logique enfermiste, il en est la caution scientifique essentielle. Sans surprise, il fournit un argumentaire sur mesure pour justifier une décision attendue de longue date : l’obligation vaccinale, sur laquelle Jean Castex interroge aujourd’hui les présidents des Assemblées.

L’obligation vaccinale avance à grands pas

Comme par hasard, dans la foulée de cette étude, le gouvernement a commencé à dévoiler son jeu sur l’obligation vaccinale. Jean Castex serait en pleine préparation d’un texte instaurant celle-ci pour les personnels soignants, et peut-être au-delà, à toute la population.

Si cette obligation devait être édictée, serait-elle respectée ? Si l’on en juge par le précédent du QR Code dans les restaurants, on peut avoir un doute. Mais la réaction populaire risque d’être violente dans le groupe des non-vaccinés. Manifestement, le Premier Ministre est trop déconnecté de la réalité pour en prendre la mesure.


Partager cet article
Commentaires

S'abonner au Courrier des Stratèges

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter pour ne rien manquer de l'actualité.

Abonnement en cours...
You've been subscribed!
Quelque chose s'est mal passé
Veerle Daens : "Comment j'ai compris que je n'étais pas dans le logiciel parisien"

Veerle Daens : "Comment j'ai compris que je n'étais pas dans le logiciel parisien"

Je me souviens de ce dîner dans un hôtel particulier du VIIe, où j’avais été conviée par un ami banquier — disons Pierre, parce que tous les banquiers parisiens s’appellent Pierre. Autour de la table, des visages lissés par le Botox et l’autosatisfaction, des conversations qui glissaient sur l’art contemporain, les last-minute à Saint-Barth, et, bien sûr, les people qu’on avait croisés par hasard la veille. Moi, naïve Flamande que j’étais, j’avais cru qu’on parlait pour échanger des idées. Erreu


CDS

CDS

Abattage massif : Macron face à la coalition des bannis

Abattage massif : Macron face à la coalition des bannis

Il y a quelque chose de pourri au royaume de la technostructure. Alors que la France périphérique s'apprête à passer un Noël anxieux et souvent dans la gêne, le gouvernement, dans sa tour d'ivoire, a décidé d'offrir au peuple un spectacle sacrificiel digne des heures les plus sombres du « quoi qu'il en coûte » sanitaire : l'abattage massif, bureaucratique et froid de milliers de bovins sains. La crise de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui ravage nos campagnes depuis juin 2025, n'est


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Blanche Gardin: quand la critique d'Israël mène au boycott culturel

Blanche Gardin: quand la critique d'Israël mène au boycott culturel

L’humoriste Blanche Gardin affirme être boycottée par le milieu culturel français après un sketch sur Israël. Entre mise à l’écart professionnelle et menaces, son cas interroge sur la liberté d’expression dans le secteur culturel. Blanche Gardin, humoriste connue pour son style tranchant, affirme subir un boycott professionnel et des menaces depuis un sketch évoquant l’antisémitisme et le conflit israélo-palestinien présenté lors d’une soirée militante fin 2023. Son témoignage, livré dans Arrêt


Lalaina Andriamparany

Lalaina Andriamparany

Interdiction des réseaux sociaux aux mineurs: une dérive liberticide déguisée en protection, par Eric Lemaire
Photo by Julie Ricard / Unsplash

Interdiction des réseaux sociaux aux mineurs: une dérive liberticide déguisée en protection, par Eric Lemaire

Emmanuel Macron a récemment réaffirmé sa volonté d’interdire l’accès aux réseaux sociaux aux mineurs de moins de 15 ou 16 ans. L’objectif affiché est la protection des enfants face aux effets délétères des plateformes numériques : addiction, anxiété, harcèlement, exposition à des contenus violents ou sexualisés. Le raisonnement est désormais bien rodé, politiquement vendeur, et largement repris par une partie de la classe politique, à droite comme à gauche. profonde, et infiniment plus politiqu


Rédaction

Rédaction