Bruno Le Maire nous offre, à chacune de ses sorties, de superbes cadeaux éditoriaux, puisqu’il est à lui seul une sorte d’usine à pondre des citations hallucinantes. Sa seule existence à Bercy prouve que la France est capable de se réindustrialiser… pour le meilleur comme pour le pire. De sortie dans un cabinet de recouvrement de créance (on sait, depuis son dernier roman consacré à la dilatation de l’anus, que le cabinet constitue pour lui la meilleure assise), il a expliqué que nous vivions une transition séculaire… et réciter son bréviaire de la mondialisation aveugle. En quelques phrases, il nous a annoncé que tout changeait, sauf l’Etat, et sauf Bercy dont il a les commandes. Mais nous devons avoir confiance dans notre bureaucratie. On s’approche des sommets du lemairisme.

 
       
    
     
   
       
       
         
       
       
        