Ce choc de souveraineté qu'il aurait fallu pour éviter la faillite de Brandt

Ce choc de souveraineté qu'il aurait fallu pour éviter la faillite de Brandt


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C’est une petite musique que les Français connaissent par cœur, une symphonie du déclin jouée ad nauseam par une caste dirigeante qui a depuis longtemps renoncé à gouverner. Ce jeudi 11 décembre 2025, le tribunal de Nanterre a prononcé la liquidation de Brandt. Fin de l’histoire. Les 700 salariés d'Orléans et de Vendôme vont rentrer chez eux, "traumatisés" selon la terminologie mielleuse des élus locaux, pendant que les machines s'arrêteront définitivement de tourner.

Mais ne nous y trompons pas. La mort de Brandt n'est pas un accident industriel. C'est un suicide assisté, organisé avec la complicité active d'une technocratie bruxelloise et d'un système bancaire qui a fait sécession avec l'économie réelle.

Le scandale des 4 millions d'euros

Le chiffre claque comme un aveu d'impuissance : il manquait 4 à 5 millions d'euros de garanties bancaires pour valider le projet de reprise en SCOP. Vous avez bien lu. Dans un pays qui déverse des "milliards magiques" pour soutenir des guerres à l'étranger ou subventionner des éoliennes improductives, on laisse couler le dernier fabricant français de gros électroménager pour une somme équivalente au budget traiteur de quelques ministères.

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Ah, la télévision française ! Ce merveilleux aquarium où les poissons rouges se prennent pour des requins et où le concept de “consentement” semble être une option aussi facultative que le clignotant sur le périphérique. Ary Abittan dans la sauce ?! pic.twitter.com/n0V0FUeLQS — Klooz (@cklooz) November 1, 2021 Nous voilà

L'État et les collectivités avaient pourtant mis 20 millions sur la table. Mais les banques privées ont dit non. Pourquoi? Parce que dans la logique des normes Bâle III et IV, imposées par le Comité de Bâle et servilement transcrites par l'Union Européenne, prêter à une industrie en difficulté est devenu une hérésie comptable. Le système prudentiel mondialisé préfère la spéculation sur les produits dérivés ou la dette souveraine au risque industriel. Les banques françaises, sauvées par le contribuable en 2008, ont aujourd'hui le droit de vie et de mort sur nos usines. Et elles choisissent la mort.

L'Europe, cette camisole de force

Le maire d’Orléans, Serge Grouard, a eu un cri du cœur révélateur en dénonçant un "système absurde". Il a pointé du doigt l’interdiction faite à Bpifrance (la Banque Publique d'Investissement) d'aider massivement des entreprises de plus de 250 salariés en difficulté, au nom de la sacro-sainte "concurrence libre et non faussée" édictée par Bruxelles.

Voilà la réalité de notre perte de souveraineté : l'État français a les mains liées par des traités qu'il a lui-même signés.

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C’est la question qui brûle les lèvres dans les campagnes, alors que les gaz lacrymogènes se dissipent à peine en Ariège et dans le Doubs. Pour y répondre, il faut dépasser la simple caricature d'un ministère aux ordres pour plonger dans les mécanismes de la "cogestion" à la française, une machine bien huilée qui semble aujourd'hui se gripper face à la réalité biologique de la Dermatose Nodulaire Contagieuse (DNC). Une communauté de destin économique À première vue, la réponse est oui, ou du


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Rédaction

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Ah, la télévision française ! Ce merveilleux aquarium où les poissons rouges se prennent pour des requins et où le concept de "consentement" semble être une option aussi facultative que le clignotant sur le périphérique. Ary Abittan dans la sauce ?! pic.twitter.com/n0V0FUeLQS — Klooz (@cklooz) November 1, 2021 Nous voilà donc replongés dans les délices de l'archive vidéo. On y revoit Laury Thilleman, ex-Miss France et donc propriété publique par décret tacite, se faire agripper la nuque par


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