Maffesoli


Maffesoli : la pandémie de coronavirus ou comment disparaît le mythe rationaliste du progrès

Maffesoli : la pandémie de coronavirus ou comment disparaît le mythe rationaliste du progrès

Michel Maffesoli revient pour nous sur la crise du coronavirus, qu'il présente comme une crise de civilisation. À l'égal de la peste justinienne qui avait annoncé la décadence romaine, ou de la Grande Peste de 1348 qui a précipité la fin du Moyen-Âge, le coronavirus amène avec lui la mort du rationalisme progressiste dominant depuis Descartes. Au-delà de nos humeurs, craintes, convictions, réactions, consentement, toutes choses étant de l’ordre de l’opinion, il convient d’aller à l’essentiel. C


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Un texte important de Maffesoli : le retour de l’émotionnel

Un texte important de Maffesoli : le retour de l’émotionnel

L'émotionnel triomphe peu à peu du rationnel. Bien entendu, cette présentation manichéenne du texte qui suit doit être modérée ou corrigée. Mais elle met les pieds dans le plat : après des décennies, peut-être des siècles, de domination des esprits par le rationalisme au point que les "passions" étaient toutes jugées coupables (on relira ici les considérations du procureur Pinard dans l'affaire Madame Bovary, sous le Second Empire), l'émotion et l'émotionnel retrouvent leurs lettres de noblesse


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Maffesoli : Renaissance ou fin du modèle syndical ?

Maffesoli : Renaissance ou fin du modèle syndical ?

Michel Maffesoli revient pour nous sur le modèle syndical français et en analyse l’usure (la nostalgie?) au regard de la contestation de la réforme des retraites. Selon lui, le modèle syndical ne signe pas son retour en force, mais fait l’objet d’une nostalgie éphémère pour un modèle disparu. La post-modernité a eu raison de lui. Aux mouvements hebdomadaires des gilets jaunes qui ont ponctué automne, hiver et printemps derniers, ont succédé des manifestations d’une forme plus traditionnelle. A


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Maffesoli : après l’économisme, la culture de l’émotion

Maffesoli : après l’économisme, la culture de l’émotion

Poussée jusqu’en son point le plus ultime, la morale d’un social totalement aseptisé a évacué à trop bon compte la part d’ombre qui est, également, un élément de l’humaine nature. Dès lors, ainsi que le remarque l’anthropologue Gilbert Durand[1], trop d’hommes « en ce siècle de  l’éclairement se voient usurper leur imprescriptible droit au luxe nocturne de la fantaisie. Il se pourrait que la morale du ‘vous chantiez, j’en suis fort aise’, et l’idolâtrie du travail de la fourmi soient le comble d


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Maffesoli: cesser de haïr le présent

Maffesoli: cesser de haïr le présent

UN LIEN, de plus en plus, ÉMOTIONNEL ou L’ÉTHIQUE DE L’ESTHÉTIQUE Cesser de haïr le présent. Voilà quelque chose de difficile pour nous qui sommes toujours à l’affût de ces divers « arrières mondes » faisant les délices des constructions intellectuelles. Et pourtant s’esquisse sous nos jeux un monde réenchanté, accepté pour ce qu’il est. Tel est le défi auquel l’on est confronté en ce début du  XXIe siècle. C’est pourquoi l’évidence de l’objet, la certitude du sens commun, la profondeur des app


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

A lire, de Michel Maffesoli: la force de l’imaginaire

Michel Maffesoli, habitué de ces colonnes, signe un précieux pamphlet aux éditions Liber, intitulé « La force de l’imaginaire » et sous-titré « Contre les bien-pensants ». Cet ouvrage  court et incisif, agréable à lire, constitue une excellente porte d’entrée pour accéder à cette pensée originale de la post-modernité qui a percolé dans l’ensemble du paysage intellectuel français. L’ouvrage léger et mordant passe en revue la bien-pensance contemporaine, qui se réclame souvent du rationalisme, et


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Maffesoli: renouer avec l’humilité fondamentale des gouvernants

Maffesoli: renouer avec l’humilité fondamentale des gouvernants

Faut-il, encore le rappeler, époque, en grec, cela signifie « parenthèse ». Une parenthèse, comme chacun sait, c’est quelque chose qui s’ouvre et qui se ferme. D’où la nécessité quand une époque s’achève de trouver les mots permettant de décrire ce qui est en train de naître. « Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde. » Ce constat d’Albert Camus n’est pas une coquetterie d’intellectuel. C’est la définition même de la fonction de l’intellectuel : non pas dire ce qui devrait ê


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Exclusif! Maffesoli: face à la sécession du peuple, le désarroi des élites

Exclusif! Maffesoli: face à la sécession du peuple, le désarroi des élites

Le sociologue Michel Maffesoli nous fait l’amitié de nous livrer un texte exclusif consacré à la sécession du peuple à l’occasion du mouvement des Gilets Jaunes, et au désarroi des élites. En cette période troublée, conséquence inéluctable des profondes mutations à l’œuvre dans nos sociétés, peut-être n’est-il pas inutile de se souvenir de la distinction proposée par Nicolas Machiavel entre « la pensée du Palais » et « la pensée de la place publique ! » Distinction, désaccord, écart, lorqu’on


Éric Verhaeghe

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