On nous serine qu’Edouard Philippe serait le politicard préféré des Français. C’est probablement vrai, dans la mesure où il n’est que la doublure de ce Macron qu’ils ont élu – embellie par son éloignement (certainement provisoire, hélas) du pouvoir.
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L’affaire Nahel, par les passions contradictoires qu’elle déchaîne, révèle de manière cruelle la dérive de l’état de droit. Pendant plusieurs décennies, les pouvoirs publics se sont félicités de la retenue et de la discipline des forces de l’ordre. Et puis la machine républicaine française s’est déréglée. La dérive est identifiable au plus tard depuis quelques années; et la pratique macronienne du pouvoir l’a aggravée. La République a laissé la place au Far West macronien. Par les clivages poli
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En novlangue macronienne, « l’aménagement du temps périscolaire » est le nouvel euphémisme de rigueur pour faire passer l’idée selon laquelle les enfants passent encore trop de temps en-dehors des structures d’encadrement étatique. Et que la Macronie (étendue) compte bien y mettre bon ordre.
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Par Frédéric BUFFIN – Monsieur Macron s’est déplacé pendant trois jours à Marseille en annonçant à grand fracas de trompes le développement du port avec les créations d’emplois qui sont à la clé. Voici pourquoi, cette mission risque de s’avérer décevante malgré les efforts financiers consentis. Une des raisons du moindre développement de cette belle ville vient de son climat social pour le moins conflictuel.
courrier-strateges
De temps en temps, il faut remplacer les hôpitaux qui vieillissent. Y compris militaires. S’agissant de celui du nord de Marseille, néanmoins, Macron a choisi d’entourer cet investissement public routinier d’un marketing belliciste : « Préparer la France à une éventuelle guerre de haute intensité ». Comprendre : à une consolidation du totalitarisme.
Lalaina Andriamparany
A Marseille, Macron traite les Français d’assistés, et il a raison. L’ennui, c’est que la France qu’il représente (aussi bien celle qui l’a choisi que celle qui l’a élu) n’échappe pas à la règle. Et on en revient donc à la vieille question : d’où parles-tu, camarade Manu ?
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Pendant que Vladimir Poutine, comme vous le raconte Édouard, tourne la page de l’aventure Prigojine, Emmanuel Macron passe trois jours à Marseille, où règne le plus grand désordre. Le flou règne sur les moyens que l’Etat injecte dans le projet « Marseille en grand », que la ville de Marseille est supposée déployer sur place, avec probablement plus de 5 milliards de subventions apportées par la collectivité nationale. Malgré cet effort inédit du peuple français pour une grande métropole régionale
Éric Verhaeghe
Marseille n’a pas voté pour lui, et pourtant, dans une ville tellement à gauche qu’on peut désormais se demander dans quelle mesure c’est encore une ville française et/ou européenne, Macron se sent si bien qu’il ouvre grand les vannes du pognon de dingue.
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