Sophie Binet, ou la gentrification de la CGT
L’élection de Sophie Binet à la tête de la CGT comporte un effet « whaou » qui gomme tout le reste : une femme jeune et fraîche va succéder à un vieux guerre gaulois moustachu. Voilà une belle tête de gondole… qui n’est pas sans intérêt en soi. Mais ce choix inattendu, opéré après des manoeuvres dignes d’un conclave au Vatican, illustre la crise profonde de l’organisation, très largement due aux changements sociologiques qui bouleversent le prolétariat français. Ce que nous dit l’élection de Sop
Éric Verhaeghe