devoir de réserve


La deuxième tribune des militaires en version intégrale…

La deuxième tribune des militaires en version intégrale…

Nous publions ici la seconde tribune des militaires publiée brièvement par le site Place Armes ce week-end et retirée depuis. Nous avions largement disserté sur les attendus de la première tribune. Cette fois, nous laissons chacun libre d’interpréter les termes de la seconde. Une chose est sûre, la « Grande Muette » n’est plus complètement aphone avec ce texte, paraît-il, signé par 2.000 militaires… La fronde grandit contre un régime de moins en moins légitime… Voici l’une des versions, en prim


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Non, les militaires n’ont pas manqué à leur devoir de réserve en signant une tribune sur la France
1735701 Frontpage of the newspaper ‘L’Aurore’ : ‘J’accuse’ by Emile Zola about Dreyfus. January 13th, 1898.; (add.info.: Frontpage of the newspaper ‘L’Aurore’ : ‘J’accuse’ by Emile Zola about Dreyfus. January 13th, 1898.); RESTRICTIONS MAY APPLY FOR COMMERCIAL USE – PLEASE CONTACT US; it is possible that some works by this artist may be protected by third party rights in some territories.

Non, les militaires n’ont pas manqué à leur devoir de réserve en signant une tribune sur la France

La ministre des Armées a annoncé qu’elle entamait une procédure de radiation contre les militaires dans l’active qui ont signé la tribune de Place Armes republiée par Valeurs Actuelles. La sanction disciplinaire est déjà décidée : la radiation. Mais cette procédure est-elle juridiquement tenable ? Comme on relit la loi de 2005 sur le statut des militaires et la jurisprudence sur le devoir de réserve, on est sévèrement pris d’un doute. Il est très probable que le Conseil d’Etat devra trancher le


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Heureusement que de Gaulle n’a pas respecté le « devoir de réserve » de Madame Parly
Charles de Gaulle et le président de la République Albert Lebrun, en 1940

Heureusement que de Gaulle n’a pas respecté le « devoir de réserve » de Madame Parly

Enfin, des militaires prennent part aux débats de la République devrait-on dire ! Dans les années 1930, Charles de Gaulle se lança dans une campagne d'opinion en faveur d'une utilisation moderne de l'arme blindée et d'une professionnalisation de l'armée. Ce qu'il faut regretter, historiquement parlant, ce n'est pas qu'il ait enfreint un "devoir de réserve" à cette époque mais qu'il n'y ait pas eu plus d'officiers pour participer aux débats sur la défense. La leçon est toujours d'actualité. Si c


CDS

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