Le Premier Ministre belge, Bart de Wever, a déclaré lors d'une conférence universitaire, que non seulement la Russie ne perdrait pas la guerre, mais qu'il n'était pas souhaitable qu'elle la perde. Une vraie provocation vis-à-vis de l'OTAN.
Sarcasme. Réalité. Et pas un seul kopeck de subvention.
Ah, Bruxelles! Ses gaufres, son Manneken Pis, et ses bureaucrates non élus qui jouent au Monopoly avec votre compte en banque. C'est la saison des fêtes, et comme cadeau, la Commission Européenne a décidé de nous offrir une crise constitutionnelle et une faillite nationale. Merci Ursula, il ne fallait pas!
Au milieu de ce cirque, un homme a osé lâcher une caisse dans l'ascenseur aseptisé du Berlaymont. Bart De Wever, notre Premier ministre national (et accessoirement cauchemar des socialistes francophones), a déclaré l'impensable, l'innommable, l'hérésie suprême : « La Russie ne perdra pas. C'est un conte de fées. »

Le conte de fées vs. la calculatrice
Immédiatement, la police de la pensée s'est mise en branle. Les éditorialistes subventionnés ont sorti leurs plumes trempées dans l'eau bénite de l'OTAN pour demander : « Bart De Wever est-il un agent de Poutine? »

Réfléchissons deux secondes (je sais, ça fait mal, mais essayons). Dire que la Russie, première puissance nucléaire mondiale, avec une économie de guerre qui tourne à plein régime et une démographie de 144 millions d'habitants, ne va pas s'effondrer militairement face à l'Ukraine, est-ce de la propagande? Non, c'est de l'arithmétique. C'est aussi factuel que de dire que l'eau mouille ou que les impôts belges sont trop élevés.
Mais dans la bulle européenne, le réel est une option. On préfère vivre dans le monde de Oui-Oui et le Droit International, où les gentils gagnent toujours à la fin parce qu'ils ont les meilleures intentions. Bart De Wever a commis le crime de sortir sa calculatrice. Il a regardé les stocks d'obus, les réserves d'hommes, et il a dit : « Ça ne colle pas ». Pour ça, il mérite le goulag médiatique.

Le Vol, c'est le vol (même si la victime est un méchant)
Mais le pire, c'est l'histoire des avoirs russes. Bart De Wever a qualifié la saisie de ces fonds de « vol » (theft). Scandale! Trahison! Comment ose-t-il défendre l'argent de l'Ogre du Kremlin?
En tant que libertarienne, je vais vous dire un secret : le vol, c'est le vol. Peu importe qui on vole. Si l'État peut décider arbitrairement de saisir la propriété privée (ou souveraine) de quelqu'un parce qu'il ne l'aime pas, alors plus personne n'est en sécurité. Aujourd'hui c'est Poutine, demain c'est un opposant politique, après-demain c'est vous parce que vous n'avez pas trié vos déchets.

Bart De Wever ne défend pas Poutine. Il défend Euroclear. Il défend le principe selon lequel on ne change pas les règles du droit de propriété au milieu du jeu. Il sait que si la Belgique devient le pays où l'argent étranger n'est plus en sécurité, les Saoudiens, les Chinois et les Indiens vont retirer leurs billes plus vite que vous ne pouvez dire « défaut de paiement ». Et qui paiera les pots cassés quand Euroclear fera faillite? Le contribuable belge. Vous et moi.
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Agent double ou Agent comptable?
Alors, Bart De Wever est-il un agent du FSB? Laissez-moi rire. De Wever est un nationaliste flamand obsédé par l'équilibre budgétaire et la sécurité juridique. S'il est l'agent de quelqu'un, c'est de la Réalité. Et la Réalité, ces temps-ci, est très mal vue à Bruxelles.
Accuser De Wever de rouler pour Moscou, c'est comme accuser un météorologue d'être responsable de la pluie. Il ne fait que vous dire de prendre un parapluie. Mais l'UE préfère vous envoyer dehors en t-shirt en criant « Il fait beau! » pendant que l'orage gronde.
Attention Bart, à force de dire la vérité, tu vas finir sur la liste des « menaces hybrides » avec Jacques Baud. On gèlera ton compte en banque, on t'interdira de voyager, et on te forcera à écouter les discours d'Ursula von der Leyen en boucle. Un sort pire que la mort.

En attendant, prions pour que notre « agent comptable » tienne bon. Car s'il cède, ce n'est pas la Russie qui paiera l'addition. C'est nous. Et ça, ce n'est pas une fable.



