Au Texas, le gouverneur renonce au masque et aux mesures liberticides

Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, vient de lever l'obligation de porter le masque et l'ensemble des restrictions sanitaires dans son Etat. Cette décision est prise contre l'avis des autorités sanitaires locales, alors que cet Etat de 30 millions d'habitants enregistre 200 décès quotidiens du fait du COVID. Mais la liberté est plus forte que tout, semble-t-il, dans le sud des Etats-Unis. Le Texas servira-t-il d'exemple au reste du monde ?

Le gouverneur du Texas vient de prendre une décision importante malgré l’avis des autorités sanitaires de son État : le masque n’est désormais plus obligatoire sous sa juridiction, et plus aucune restriction à la liberté de circulation n’y est applicable. Ce coup de tonnerre (et de poker) a soulevé de nombreuses réactions, et de nombreux espoirs, outre-Atlantique, où les atteintes à la liberté sont moins bien vécues qu’en France.
Le Texas s’émancipe de l’avis des médecins
La situation sanitaire de cet Etat n’est pourtant guère meilleure que la situation française, avec 200 décès quotidiens pour 30 millions d’habitants, soit des chiffres avoisinants la situation française. Mais, deux pays, deux visions du monde.
Quoique critiqué localement, le gouverneur du Texas a estimé qu’il existait désormais suffisamment de traitements efficaces pour limiter la mortalité et la dangerosité du virus. En France, au contraire, les pouvoirs publics restent frileux et continuent d’agiter le spectre d’un reconfinement pour mieux nous protéger de nous-mêmes et des risques de la vie.
En France aussi, la mortalité est en recul
Cette décision texane est l’occasion de rappeler que, en France, la mortalité moyenne est en recul constant depuis le début du mois de février, comme le montre ce graphique facilement accessible sur Google :

Donc, s’il est vrai que le nombre de personnes en réanimation est sur une courbe doucement haussière (avec plus de 3.500 personnes en réanimation désormais), la mortalité quotidienne moyenne est retombée à l’état du début du mois de mai.
Rien n’empêcherait donc d’adopter en France une mesure identique à ce qui se passe au Texas.
Protéger pour soigner, ou protéger pour contrôler ?
L’audace du gouverneur texan pose une nouvelle fois la question du sens de la protection sanitaire que les gouvernements mettent en avant pour justifier le port du masque et les restrictions de mouvement. S’agit-il uniquement de soigner et de juguler une maladie qui, somme toute, tue peu ? Ou s’agit-il de profiter de la maladie pour mettre des populations trop remuantes sous cloche ?
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