Arguant une reprise de l’épidémie, la HAS approuve deux vaccins de rappel pour les adultes

Arguant une reprise de l’épidémie, la HAS approuve deux vaccins de rappel pour les adultes


Partager cet article

Avec le sous variant BQ.1.1, la France, comme de nombreux autres pays d’Europe d’ailleurs, fait face à une recrudescence du Covid-19, sans surcharger dangereusement toutefois les hôpitaux. Pour inciter les Français à se faire vacciner, la Haute Autorité de santé (HAS) vient de rendre un « avis favorable à l’utilisation en rappel » chez les adultes des deux nouveaux vaccins VidPrevtyn Beta de Sanofi/GSK et Nuvaxovid de Novavax.

En cette période hivernale, on constate une progression de l’épidémie de grippe et des maladies respiratoires comme la bronchiolite. Les nouveaux cas de contamination au Covid-19 ont également augmenté en France. Dans un communiqué, jeudi, afin de « compléter l’arsenal de lutte contre le virus », la Haute autorité de santé (HAS) a rendu « un avis favorable à l’utilisation en rappel » chez les adultes des deux injections anti-Covid, le VidPrevtyn Beta de Sanofi/GSK, nouveau sur le marché, et le Nuvaxovid de Novavax, déjà utilisé en primo-vaccination. Selon la HAS, ces nouvelles injections répondent «  aux besoins des personnes réticentes aux vaccins à ARNm et à celles qui présentent une contre-indication ».

Les vaccins de GSK et de Novavax autorisés comme dose de rappel

Selon la HAS, il est primordial de protéger les personnes vulnérables contre le risque de développer la forme grave de la maladie. C’est le cas de celles qui sont âgées de plus de 60 ans, celles qui ont une comorbidité comme le diabète, les femmes enceintes et les professionnels dans le domaine de la santé.

Pour la HAS, la mise à jour du schéma vaccinal est la solution la plus efficace. En effet, elle recommande l’administration d’une dose de rappel. En effet, la protection fournie par les vaccins contre le Covid-19 diminue au fil du temps. Pourtant, d’après la HAS, seuls 23% des personnes âgées de 80 ans et plus et 38% des 60 à 79 ans ont reçu un rappel jusqu’à présent.

Pour encourager les Français à se faire vacciner, la HAS vient d’élargir le choix de vaccins autorisés en France. Elle a intégré le VidPrevtyn Beta de Sanofi/Gsk et le Nuvaxovid de Novavax sur la liste des vaccins de rappel accessibles aux adultes. Ils devraient répondre, pense-t-on à la Haute Autorité,  aux attentes des personnes qui ne veulent pas ou qui ne peuvent pas recevoir les vaccins à ARNm.

Via cette autorisation, la Commission européenne encourage ceux qui sont réticents à l’idée d’utiliser les vaccins ARNm, à se faire vacciner au VidPrevtyn Beta, qui est à base de protéine recombinante.

Bon niveau de tolérance chez les adultes

Pour rappel, l’autorisation européenne de mise sur le marché du vaccin de Sanofi/GSK date du 10 novembre dernier. Vaccin monovalent de nouvelle génération, à base d’adjuvant et de protéine Spike (S) recombinée, il a obtenu un avis favorable de la HAS. Après avoir étudié les données disponibles, cette dernière a déclaré que le VidPrevtyn Beta produit une bonne réponse immunitaire contre les sous-variants Omicron BA.4 et BA.5.

Elle recommande son usage en tant que rappel chez les personnes de plus de 18 ans, et ce, peu importe le vaccin utilisé, au cours de la série primaire.

Quant au vaccin de Novavax, il est désormais utilisé en primo-vaccination des adultes de 18 ans et plus depuis décembre 2021. L’AMM a élargi son utilisation, car depuis le 1er septembre 2022, il peut aussi faire office de dose de rappel pour les adultes.

Ce vaccin à base de protéine recombinante pourrait également induire des réponses immunitaires importantes contre les variants d’Omicron incluant notamment le BA.4 et le BA.5..

A ce jour 6 vaccins anti-Covid-19 sont autorisés en France : Comirnaty (de BioNTech et Pfizer), Valneva, Jcovden (de Janssen), Nuvaxovid, Spikevax (de  Moderna),Vaxzevria et VidPrevtyn . Malheureusement, ils ne sont pas aussi efficaces que prévu. Des études ont même révélé les nombreux effets secondaires des vaccins recensés post-vaccination.


Partager cet article
Commentaires

S'abonner au Courrier des Stratèges

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter pour ne rien manquer de l'actualité.

Abonnement en cours...
You've been subscribed!
Quelque chose s'est mal passé
Veerle Daens : "Comment j'ai compris que je n'étais pas dans le logiciel parisien"

Veerle Daens : "Comment j'ai compris que je n'étais pas dans le logiciel parisien"

Je me souviens de ce dîner dans un hôtel particulier du VIIe, où j’avais été conviée par un ami banquier — disons Pierre, parce que tous les banquiers parisiens s’appellent Pierre. Autour de la table, des visages lissés par le Botox et l’autosatisfaction, des conversations qui glissaient sur l’art contemporain, les last-minute à Saint-Barth, et, bien sûr, les people qu’on avait croisés par hasard la veille. Moi, naïve Flamande que j’étais, j’avais cru qu’on parlait pour échanger des idées. Erreu


CDS

CDS

Abattage massif : Macron face à la coalition des bannis

Abattage massif : Macron face à la coalition des bannis

Il y a quelque chose de pourri au royaume de la technostructure. Alors que la France périphérique s'apprête à passer un Noël anxieux et souvent dans la gêne, le gouvernement, dans sa tour d'ivoire, a décidé d'offrir au peuple un spectacle sacrificiel digne des heures les plus sombres du « quoi qu'il en coûte » sanitaire : l'abattage massif, bureaucratique et froid de milliers de bovins sains. La crise de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui ravage nos campagnes depuis juin 2025, n'est


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Blanche Gardin: quand la critique d'Israël mène au boycott culturel

Blanche Gardin: quand la critique d'Israël mène au boycott culturel

L’humoriste Blanche Gardin affirme être boycottée par le milieu culturel français après un sketch sur Israël. Entre mise à l’écart professionnelle et menaces, son cas interroge sur la liberté d’expression dans le secteur culturel. Blanche Gardin, humoriste connue pour son style tranchant, affirme subir un boycott professionnel et des menaces depuis un sketch évoquant l’antisémitisme et le conflit israélo-palestinien présenté lors d’une soirée militante fin 2023. Son témoignage, livré dans Arrêt


Lalaina Andriamparany

Lalaina Andriamparany

Interdiction des réseaux sociaux aux mineurs: une dérive liberticide déguisée en protection, par Eric Lemaire
Photo by Julie Ricard / Unsplash

Interdiction des réseaux sociaux aux mineurs: une dérive liberticide déguisée en protection, par Eric Lemaire

Emmanuel Macron a récemment réaffirmé sa volonté d’interdire l’accès aux réseaux sociaux aux mineurs de moins de 15 ou 16 ans. L’objectif affiché est la protection des enfants face aux effets délétères des plateformes numériques : addiction, anxiété, harcèlement, exposition à des contenus violents ou sexualisés. Le raisonnement est désormais bien rodé, politiquement vendeur, et largement repris par une partie de la classe politique, à droite comme à gauche. profonde, et infiniment plus politiqu


Rédaction

Rédaction