Alcoolisé et violent, un sénateur LR placé en cellule de dégrisement

Retrouvé ivre et blessé en bas de chez lui, le sénateur LR Philippe Mouiller a fini en cellule de dégrisement après avoir résisté aux secours. Cet épisode, au-delà du fait divers, illustre une réalité inquiétante : celle d’une impunité politique devenue un mode de vie.

Selon le magazine Paris Match, des policiers en patrouille ont découvert le sénateur LR des Deux-Sèvres, Philippe Mouiller,président de la Commission des affaires sociales du Sénat, « ivre et blessé en bas de son lieu de résidence. Il a été placé en cellule de dégrisement selon le parquet de Paris.

Philippe Mouiller retrouvé "ivre et blessé"

Agé de 56 ans, le sénateur LR des Deux-Sèvres Philippe Mouiller est aussi élu président de la Commission des affaires sociales du Sénat. Selon une information émanant du parquet de Paris le mercredi 8 octobre, les policiers en patrouille l’ont trouvé inanimé sur la voie publique, juste en bas de son lieu de résidence à Paris.

Le sénateur était en d’ivresse et il avait des marques de contusions sur le visage. Le parquet a ajouté que « l’homme a présenté une vive résistance aux policiers qui tentaient de le faire transporter à l’hôpital par les pompiers, ce qui les a conduits à le menotter ». En effet, il a refusé les soins des pompiers. Le ministère public a annoncé que Philippe Mouiller a été placé en cellule de dégrisement.

Quand l’exemplarité devient optionnelle

L’affaire Mouiller n’est pas isolée. Combien de responsables politiques pris en flagrant délit d’abus, de fraude, ou d’inconduite n’ont jamais vraiment rendu de comptes ? Ou est l’exemplarité, jadis une promesse républicaine.

Cet événement révèle un scandale flagrant, le sénateur Mouiller est celui qui participe à l'élaboration de lois régulant la vie sociale et les comportements privés des citoyens.

Pourtant, les législateurs, qui imposent des normes de conduite strictes à la population, se retrouvent eux-mêmes incapables de les respecter dans leur vie privée.

L'État, par ses représentants, pèche par arrogance et hypocrisie. Il est urgent de réduire son pouvoir et de le cantonner à la défense stricte des droits individuels.