????Après la Roumanie, l’Ukraine menace d’interrompre ses exportations de céréales

????Après la Roumanie, l’Ukraine menace d’interrompre ses exportations de céréales


Partager cet article

L’Ukraine vient d’annoncer son intention de limiter ses exportations de blé. La fermeture de certaines frontières exerce une pression sur la production nationale, largement exportatrice. Cette décision pourrait avoir un fort impact sur l’approvisionnement des pays industrialisés.

Comme l’indique le schéma ci-dessus, l’Ukraine exporte son blé vers l’Union Européenne, vers la Russie, mais surtout vers le Maghreb, l’Extrême-Orient et le Moyen-Orient. Une suspension des exportations pourrait donc avoir un fort impact sur des marchés voisins des nôtres et provoquer des perturbations démographiques importantes.

On n’imagine pas ici le facteur de déstabilisation pour la France que constituerait une rupture d’approvisionnement en blé en Afrique du Nord…

L’Ukraine interrompra-t-elle ses exportations de blé ?

Pourtant, selon Reuters, l’Ukraine pourrait interrompre ses exportations de blé, au moins pour les destinations hors de l’Union Européenne, après l’arrêt des exportations roumaines et la limitation des exportations russes a exercé une pression sur son marché. Le ministre ukrainien de l’agriculture a ainsi déclaré à l’agence américaine :

“If the pace of exports becomes such that we are exporting 2 million tonnes in April, so, as we agreed (with traders) and warned – we will have to implement the paragraph of the memorandum to stop exports,” Taras Vysotskiy told Reuters.

“So far, the pace that we are tracking looks like we are not going to exceed these 2 million tonnes,”

Cette décision risque d’être lourde de conséquences pour le marché mondial du blé. Les conséquences géo-politiques de cette décision sont encore difficiles à calculer…


Partager cet article
Commentaires

S'abonner au Courrier des Stratèges

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter pour ne rien manquer de l'actualité.

Abonnement en cours...
You've been subscribed!
Quelque chose s'est mal passé
L'UE meurt plus vite avec l'Ukraine qu'avec le Frexit, par Thibault de Varenne

L'UE meurt plus vite avec l'Ukraine qu'avec le Frexit, par Thibault de Varenne

Ce 16 décembre 2025 restera sans doute gravé dans les annales de l'histoire européenne non pas comme le jour où l'Union a sauvé l'Ukraine, mais comme le moment précis où elle a décidé de sacrifier ce qui lui restait de principes fondateurs — la liberté d'expression, la sécurité juridique, et la souveraineté nationale — sur l'autel d'une guerre qu'elle ne peut plus gagner, mais qu'elle s'interdit de perdre. La machine bruxelloise, cette formidable créatrice de normes devenue une machine à broyer


Rédaction

Rédaction

Bart De Wever, agent de Poutine ou seul adulte dans la pièce? par Veerle Daens

Bart De Wever, agent de Poutine ou seul adulte dans la pièce? par Veerle Daens

Le Premier Ministre belge, Bart de Wever, a déclaré lors d'une conférence universitaire, que non seulement la Russie ne perdrait pas la guerre, mais qu'il n'était pas souhaitable qu'elle la perde. Une vraie provocation vis-à-vis de l'OTAN. Sarcasme. Réalité. Et pas un seul kopeck de subvention. Ah, Bruxelles! Ses gaufres, son Manneken Pis, et ses bureaucrates non élus qui jouent au Monopoly avec votre compte en banque. C'est la saison des fêtes, et comme cadeau, la Commission Européenne a déci


CDS

CDS

En marche vers 9 milliards d'impôts supplémentaires cette semaine...

En marche vers 9 milliards d'impôts supplémentaires cette semaine...

Ce 16 décembre 2025, alors que le Sénat vient de rendre sa copie budgétaire, une vérité crue émerge du brouillard législatif : le gouvernement va devoir extorquer 9 milliards d'euros supplémentaires aux contribuables français (vous !) avant la Saint-Sylvestre. Pourquoi? Comment? Voici l'autopsie d'un mensonge d'État et d'une faillite annoncée. Tout commence, comme souvent, par une soumission. Vous vous demandiez si l'engagement d'un déficit à 5 % pour 2026 était réel? Il est bien pire que ce


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Pourquoi nous fonçons droit vers un contrôle des changes en 2026

Pourquoi nous fonçons droit vers un contrôle des changes en 2026

Et si, comme le dit désormais tout haut le FMI, le maillon faible du système financier était devenu… le marché des changes ? Vous savez, ce discret marché mondial où s’échangent pourtant chaque jour près de 10 000 Mds $ de devises et de produits dérivés sur devises, à l’instar du barbare swap cambiste, cet instrument qui permet notamment aux multinationales, ou aux plus petits exportateurs, de gérer le risque que la volatilité des changes fait courir à leur trésorerie placée en diverses monnaie


FLORENT MACHABERT

FLORENT MACHABERT