Santé mentale : les tentatives de suicide en augmentation chez les jeunes actifs durant le COVID

Santé mentale : les tentatives de suicide en augmentation chez les jeunes actifs durant le COVID

Selon une étude de Santé publique France publiée mardi, nombreux sont les jeunes qui ont subi une dégradation de leur santé mentale durant la crise COVID. Les chercheurs ont constaté une « augmentation importante » des pensées suicidaires et des tentatives de suicide chez  les jeunes travailleurs âgés de 18 à 24 ans. En effet, avec la crise du COVID, les autorités sanitaires ont adopté des mesures drastiques pour soi-disant freiner la propagation du virus. Les confinements inutiles en faisaient partie. Désormais, les dommages causés par ces confinements apparaissent petit à petit.

Une étude de Santé publique France révèle une augmentation des pensées et tentatives de suicide chez les jeunes actifs, notamment ceux âgés de 18 à 24 ans, entre 2020 et 2021. Ce constat met en lumière l’impact profond des confinements COVID sur la santé mentale des jeunes travailleurs en France, accentuant les inégalités en fonction de l’âge, de la situation familiale et des conditions de travail.

Augmentation de 7,1% de la prévalence des pensées suicidaires et des tentatives de suicide

Les jeunes actifs de 18 à 24 ans sont les plus touchés par la hausse des pensées suicidaires. En 2021, 7,1 % de cette tranche d’âge déclaraient avoir des pensées suicidaires, une proportion significativement plus élevée que celle des autres classes d’âge. Selon l’étude de Santé publique France, ce phénomène est exacerbé par des facteurs tels que l’isolement familial, les difficultés financières et un état de santé dégradé.

A travers cette étude mettant en avant l’impact de la crise Covid-19 sur la santé mentale des jeunes adultes de 18 à 24 ans qui exercent une activité professionnelle en France métropolitaine, les chercheurs ont mené les travaux de recherche à partir des données des « Baromètres santé » 2010, 2014, 2017, 2020 et 2021. Ces informations sont basées sur les déclarations par téléphone faites par des échantillons représentatifs de la population.

Ces résultats ne font que confirmer les conclusions de nombreuses études menées auprès de la population générale. Ils mettent en évidence « une atteinte majeure de la santé mentale des jeunes adultes lors de la pandémie de Covid-19 », a indiqué Santé publique France.

Les facteurs à l’origine de ses pensées suicidaires

L’étude a révélé qu’en 2021, le risque de développer des pensées suicidaires était plus élevé chez les adultes de 18 à 24 ans qui ne vivaient pas en couples, ceux qui n’avaient pas d’enfant à charge, ceux qui se trouvaient dans une situation financière difficile, ceux qui avaient un problème de santé et ceux qui consommaient de l’alcool au quotidien.

Chez les hommes, la prévalence de pensées suicidaires était plus importante chez les salariés en 2020 et 2021. En revanche, chez les femmes, la catégorie socioprofessionnelle n’avait aucune influence. Si on prend en compte les secteurs d’activité, les individus travaillant dans le domaine de l’hébergement et de la restauration étaient ceux qui avaient une santé mentale très fragile.

Cette étude a aussi révélé que les facteurs à l’origine des pensées suicidaires étaient d’ordre professionnel et familial en général. Concernant les tentatives de suicide, 40 à 45% des cas sont liés à des raisons familiales, tandis que 8 à 14% des cas étaient associés à des raisons professionnelles.

6% des cas de tentatives de suicide chez les hommes étaient exclusivement liés à des raisons professionnelles et 2% chez les femmes. Selon les auteurs de l’étude, « le fait d’avoir un emploi est reconnu comme protecteur vis-à-vis du suicide ». Or, pendant la pandémie, la situation professionnelle des jeunes adultes de 18 à 24 ans était difficile. L’étude a indiqué que « l’exposition à certaines situations professionnelles délétères (harcèlement, faible latitude décisionnelle, absence de soutien des collègues et supérieurs…) constitue un facteur de risque important pour la survenue de conduites suicidaires ».

On s’aperçoit chaque jour que le COVID-19 a eu un impact sanitaire apparent, se traduisant par des décès, des hospitalisations et des cas de contamination. Et puis il y a son impact caché que la caste mondialisée a choisi de l’utiliser pour contrôler les populations. En manipulant la peur des populations, elle a instrumentalisé la maladie, entraînant une dégradation psychique directement due à l’angoisse maintenue en permanence… La crise du Covid est terminée, mais les pathologies psychiques ne se sont pas pour autant résorbées.