Révélations préoccupantes sur l’attaque de drones contre l’Arabie Saoudite

Les champs pétrolifères d’Arabie Saoudite ont subi une attaque de drones qui a provoqué d’importantes destructions. Le gouvernement profond américain attribue l’origine de cette attaque à l’Iran. De récentes révélations montrent que l’explication serait un peu plus compliquée. Les États-Unis déploient de nouvelles troupes en Arabie Saoudite et décident de nouvelles sanctions contre l’Iran. Le gouvernement iranien annonce des destructions massives en cas d’attaque.
Mais qui a perpétré l’attaque de drones contre les champs pétrolifères saoudiens ? Depuis plusieurs jours, l’Arabie Saoudite et les États-Unis désignent (sans surprise) l’Iran comme responsable de cette attaque, considérant que les « rebelles » houthis du Yémen ne disposent pas de la technologie nécessaire pour la réaliser eux-mêmes. Selon le site Middle East Eye, l’attaque serait en réalité venue d’Irak.
Les frappes qui ont paralysé l’industrie pétrolière saoudienne samedi matin, l’obligeant à réduire de moitié sa production de pétrole brut, ont été perpétrées par des drones iraniens lancés depuis des bases de Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaires) dans le sud de l’Irak, a déclaré à Middle East Eye un haut responsable des renseignements irakiens.
Les milices Hachd al-Chaabi sont ouvertement soutenues par l’Iran, en hommes et en équipements, et font partie, depuis fin 2016, de l’armée irakienne sous l’autorité directe du Premier ministre. Elles sont opposées à la présence des forces américaines, déployées en Irak dans le cadre de la coalition internationale sous commandement américain.
Autrement dit, l’attaque contre l’Arabie Saoudite aurait été menée par une composante de l’armée irakienne, soutenue par l’Iran… On imagine le malaise. Selon le site, cette opération interviendrait après plusieurs raides de l’armée israélienne financés par l’Arabie Saoudite contre les bases de Hachd al-Chaabi.
En réaction à ces opérations, les États-Unis ont décidé de nouvelles sanctions contre l’Iran, et en particulier contre sa banque centrale et son fonds souverain. Le gouvernement iranien a lancé de lourdes menaces en cas d’agression potentielle, indiquant que toute attaque donnerait lieu à une destruction totale de l’agresseur.
Nous maintenons notre pronostic d’une escalade progressive jusqu’à une intervention militaire directe des États-Unis contre l’Iran, susceptible de relancer le processus de croissance économique américain.
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