Dans l’ordre des nuisances quotidiennes qui minent le moral des Français, les dysfonctionnements du RER parisien touchent environ 20% de notre population, même si nous avons bien compris que l’antigonisation des rapports sociaux transforme, pour beaucoup de « provinciaux », l’empoisonnement de la vie quotidienne à Paris en un sujet épiphénoménal. Il n’en reste pas moins que les provinces françaises profitent largement du PIB francilien, où la mobilité est un cauchemar, et où les transports en commun tant vantés par les écologistes souffrent d’une gestion calamiteuse… beaucoup d’argent pour des résultats très contestables. La chambre régionale d’Ile-de-France fait le point.
