Rapporté à la population, la France enregistre deux fois plus de morts du COVID 19 que l’Inde

Rapporté à la population, la France enregistre deux fois plus de morts du COVID 19 que l’Inde


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Depuis quelques jours, nos médias rapportent la situation difficile que traverse l'Inde, avec la poussée d'un variant du COVID 19. Mais nos journalistes ne sont pas raisonnables quand ils font croire que la situation indienne serait bien plus catastrophique qu'en Europe, en particulier en France. Raporté à la population, la France enregistre deux fois plus de décès du COVID que l'Inde. Alors que nous disposons d'un système de santé mieux structuré. Les discours catastrophistes sur la situation en Inde ne servent qu'à entretenir notre société dans la peur et l'empêchent de comprendre pourquoi les autorités françaises ont si mal géré la crise sanitaire.

Le schéma ci-dessus montre, en rouge, la vague épidémique en Inde, la comparant proportionnellement aux statistiques de l’épidémie en France (en noir).  Il s’agit du nombre de cas par million d’habitant dans les deux pays. La réflexion doit porter sur trois aspects :

  • le nombre de cas de COVID par jour,
  • le nombre de décès par jour
  • les traitements apportés pour soigner la maladie infectieuse.

La France reste pour l'instant plus touchée que l'Inde

Le nombre de cas et de décès par jour qui justifient le tableau d’un « pic catastrophique » ne sont pas donnés en pourcentage de la démographie, afin de se représenter à l’échelle de la population ce que représentent les cas et les décès des personnes atteintes du Covid. 3000 morts en Inde le 26 avril contre 350 en France. 35000 cas par jour en Inde contre 350 mille cas en Inde il s’avère que la France a eu le 26 avril deux fois plus de morts et vingt fois plus de cas que l’Inde dans son « pic catastrophique » ! Par ailleurs, les chiffres indiens ne sont représentatifs que d’une journée, donc d’un pic dont on ne sait pas encore s’il est à son maximum ou s’il s’agit du début d’une « vague ».

La question des traitements

Outre le fait que plusieurs Etats de la fédération indienne traitent à l’hydroxychloroquine et à l’ivermectine et semble rencontrer un réel succès avec ce dernier médicament, un autre point soulevé est celui de la vaccination. De fait, comme le souligne Gérard Maudrux, « l’Inde est le pays qui a le plus vacciné au monde, essentiellement avec l’AstraZeneca. et comme dans beaucoup d’endroits, on note un parallèle avec une reprise des cas et l’apparition de mutants. Y a-t-il une relation avec cette vaccination massive et la nouvelle vague, comme dans beaucoup de pays ? »

La question mérite d’être posée sans tabous.

L'entretien de la peur

Toutes proportions gardées, la France n’a pas de leçon sanitaire à donner à son grand partenaire asiatique et l’envoi de matériel de soins relève d’une gesticulation plus que d’autres chose.

De plus, si les médias s’évertuent à donner des chiffres sans éléments de comparaison, et sans analyse, cela détourne le gouvernement d’améliorer la politique sanitaire en France . Et cela ne fait que maintenir un climat d’angoisse, dont le seul résultat depuis un an a été l’empilement  des mesures restrictives inefficaces,, au détriment de nos libertés fondamentales.


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