Nous avons évoqué la semaine dernière les révélations de la Cour des Comptes sur l’utilisation des fonds publics pour mener des opérations de contre-influence sur Internet à destination des citoyens ordinaires. Il est désormais acté que cette pratique existe sous le couvert trompeur de la lutte contre l’islamisme. Visiblement, le gouvernement ne se satisfait pas de cette surveillance généralisée et de ces pratiques d’infiltration cognitive destinées à neutraliser les opposants « complotistes ». La ministre Sarah El-Hairy vient d’annoncer des « maraudes numériques » où des internautes fonctionnaires viendront alerter les jeunes filles sur les risques de prostitution. Une fois de plus, c’est sous le couvert de la protection que l’Etat avance pour justifier une banalisation de l’ordre moral.

 
    
     
   
       
       
       
      