Moins de 4.000 personnes véritablement en réanimation du fait du COVID

Moins de 4.000 personnes véritablement en réanimation du fait du COVID


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Moins de 4.000 personnes sont véritablement en réanimation du fait du COVID, ce qui fait près de 30% de moins que les chiffres officiels. Un articlel du Parisien vient de rétablir la réalité statistique, moins alarmante, une fois de plus, que la communication gouvernementale ne le fait croire. Le solde des patients est placé en soins critiques et non en réanimation proprement dit, dont les lits sont moins saturés qu’on ne pourrait le croire.

Moins de 4.000 personnes se trouvent en réanimation, selon un article du Parisien, qui a eu accès aux chiffres officiels. Soit beaucoup moins que les près de 5.500 personnes présentées dans les statistiques gouvernementales. Une fois de plus, la communication officielle paraît biaisée par rapport à la réalité, et volontairement dramatisée pour justifier des restrictions aux libertés.

Distinction en réanimation et soins critiques

En réalité, les statistiques officielles amalgament les patients en réanimation et les personnes en soins critiques, qui nécessitent des interventions moins lourdes. Ce mélange des genres tend à donner une vision beaucoup plus dramatique de la situation, plus commode pour justifier le recours au confinement.

Le nombre de lits de réanimation a augmenté

Parallèlement, le gouvernement fait assez peu valoir un vrai effort en matière de création de lits de réanimation.

Ceux-ci sont un peu plus de 7.900 désormais, contre 5.500 il y a un an. On compte notamment 1.862 lits en Ile-de-France, dont un peu plus de la moitié seulement est occupée par des patients atteints du COVID (1.087 malades du COVID). Dans certaines régions comme le Nouvelle-Aquitaine, ce sont seulement 34,7% des lits de réanimation qui sont occupés par des malades du COVID.

Une fois de plus, la dramatisation officielle en question

Une fois de plus, on s’interroge donc sur la dramatisation à outrance de la situation par les autorités sanitaires. Pendant plusieurs semaines, notamment au sein de l’AP-HP, les polémiques ont sévi sur les prochains débordements des services de réanimation par la vague épidémique. Dans la pratique, la réalité est un peu plus compliquée et beaucoup moins tendue que les chiffres officiels ne veulent bien le dire.

De là à penser que les chiffres sont truqués pour faire peur, il n’y a qu’un pas… Pour le moins, la méfiance dans les doctrines officielles pourrait bien s’installer.


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