L’OMS se préoccupe enfin de la santé mentale en Europe après le COVID

L’OMS se préoccupe enfin de la santé mentale en Europe après le COVID


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En raison de la pandémie, à travers le monde, nombreuses personnes ont été confrontées au stress, la solitude, la peur de la maladie, l’ anxiété … Pourtant la crise sanitaire a perturbé les services de santé de base à travers le monde, parmi eux les services vitaux de santé mentale, y compris pour la prévention du suicide. L’OMS se préoccupe enfin de la santé mentale en Europe après le Covid. Dans le cadre de la première réunion de la Coalition panaeuropéenne pour la santé mentale de l’OMS/Europe, le docteur Hans Henri P. Luge, directeur régional de l’OMS pour l’Europe a fait une déclaration, incluant une demande spécifique.

Selon une note scientifique publiée au mois de mars par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en 2020 la prévalence mondiale de l’anxiété et de la dépression a augmenté massivement, de 25 %. En effet, si le Covid-19 a affecté physiquement les individus, il a également mis en exergue la hausse des syndromes dépressifs. Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, a déclaré que « les informations dont nous disposons actuellement sur l’impact de la COVID-19 sur la santé mentale dans le monde ne sont que la partie émergée de l’iceberg », et d’ajouter que «c’est un signal d’alarme adressé à tous les pays, afin qu’ils accordent plus d’attention à la santé mentale et fassent de plus gros efforts pour soutenir la santé mentale de leurs populations ». Pourtant c’est l’OMS qui a encouragé ces politiques « enfermistes », comme toujours, l’OMS est dans son rôle favori celui du pyromane qui se fait pompier.

La situation réelle dans la Région

Dans sa déclaration lors de la première réunion de la Coalition pour la santé mentale de l’OMS/Europe, le Dr Hans Henri P. Luge a affirmé que l’Europe fait actuellement face à de nombreux bouleversements. Après la crise sanitaire, il y a actuellement, la guerre en Ukraine qui fait de nombreuses victimes , et fait craindre une crise alimentaire. Tout cela a évidemment un impact nocif sur la santé mentale de millions d’individus.

Le directeur régional de l’OMS a annoncé que les besoins en services de santé mentale ont largement augmenté dans les pays voisins de l’Ukraine suite à l’arrivée de nombreux réfugiés. Ces derniers ont besoin d’une prise en charge adéquate. L’OMS/Europe a déjà mis en service plusieurs experts en santé mentale afin d’attribuer aux Ukrainiens obligés de quitter leur pays un soutien psychologique adéquat.

Le Dr Luge a également mis en avant la situation réelle en Europe. Il a annoncé que les problèmes de santé mentale touchent encore plusieurs individus en Europe. La dépression et l’anxiété comptent parmi les principales causes de décès. En outre, on recense encore 130.000 cas de suicides par an dans la Région, un bilan particulièrement lourd. Pour couronner le tout, l’accès aux soins est encore difficile. Pourtant, la raison d’être de la Coalition paneuropéenne pour la santé mentale est de changer ces choses.

Des actions attendues

Selon le Dr Luge, la santé mentale est un domaine complexe. Mais il est temps de passer à l’action pour changer la situation. Pour faire des progrès, des politiques et des structures systémiques mis au point par des organismes d’enseignement, des organisations non gouvernementales et des universités sont nécessaires.

Il préconise également la mise en place des réformes dans chaque segment de la société. Les changements à apporter sont à élaborer par des personnes compétentes et des individus qui ont déjà été victimes d’un problème de santé mentale.

En ajout à tout cela, le directeur régional de l’OMS recommande l’établissement de données qui permettent de mesurer le degré de gravité des problèmes afin d’identifier les solutions à adopter pour les résoudre.

Des chiffres inquiétants en France

A noter qu’en France, selon un sondage de l’Union Nationale des familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (UNAFAM) et de la Fondation Pierre Deniker dont les principales activités sont centrées sur le soutien de la recherche en santé mentale, 10% des Français sont actuellement sujets à la dépression. Des maux liés qui seraient au confinement et à la crise sanitaire.

Les femmes, les personnes comprises entre 25 et 34 ans, ainsi que les individus qui vivent seuls sont principalement ciblés par cette maladie. Malheureusement, seul le tiers d’entre eux sont suivis par des psychiatres et des médecins généralistes.

Selon les chiffres de Santé publique France, 13 millions de Français (1 personne sur 5) sont  touchés par un trouble psychique tous les ans. Depuis le début de l’année 2021, l’agence enregistre un taux croissant de passages aux urgences lié à des tentatives suicidaires, des troubles de l’humeur, mais aussi à des pensées suicidaires.

En outre, on assiste à une hausse des gestes suicidaires chez les jeunes, ce qui n’était pas le cas avant le Covid.

Les dossiers d’Aventin

Retrouvez les dossiers de référence de Laurent Aventin sur le COVID et la vaccination, pour enfin être informé clairement et avec rigueur sur la situation

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