Les énarques conservateurs ont-ils tué la droite ?
Comme beaucoup, j’assiste au vieillissement progressif d’une espèce à part: les énarques conservateurs, sur la toxicité de certains desquels il n’est pas inutile de s’interroger. Au fil des expériences, en effet, on les retrouve empreints de leurs certitudes : sur leur légitime supériorité, sur leur droit d’origine quasi-divine à profiter du système, sur leur compréhension clairvoyante d’un monde qu’ils n’ont pas vu changer, sur les bienfaits d’un entre-soi où la culture de l’excuse est la valeur dominante. Je voulais illustrer ce sujet en rapportant quelques anecdotes tout à fait personnelles sur les effets toxiques de cette morgue propre à un groupe qui condamne la droite à l’obsolescence et aux oubliettes.