Le professeur Montagnier accrédite la thèse du coronavirus créé en laboratoire

Le professeur Montagnier accrédite la thèse du coronavirus créé en laboratoire


Partager cet article

Le professeur Montagnier, prix Nobel en 2008 (avec Françoise Barré-Sinoussi…) pour la découverte du VIH, vient de lâcher une bombe. Selon lui, le coronavirus a été fabriqué en laboratoire, en hybridant le coronavirus et le VIH. Cette hybridation était l’objet de recherches dans un laboratoire de Wuhan sur lesquelles nous livrons plusieurs informations essentielles.

Le coronavirus pourrait bien être une création humaine. Cette thèse politiquement incorrecte et qui exposait au bannissement dans les salons parisiens il y a encore trois jours, devient peu à peu une thèse officielle, reconnue par le professeur Montagnier, prix Nobel de Médecine.

Montagnier conforte Trump suu l’origine humaine du coronavirus

Les États-Unis n’en mènent pas large dans l’affaire du coronavirus, et Donald Trump est désormais contraint de se lancer sur un chemin escarpé : celui d’une « enquête » sur l’origine du coronavirus, dont il connaît déjà, en réalité, les tenants et aboutissants. Il a d’ailleurs délégué à Mike Pompeo la tâche d’expliquer la position américaine.

“Ce que nous savons, c’est que ce virus est né à Wuhan, en Chine”, a ajouté Mike Pompeo. “Ce que nous savons, c’est que l’Institut de virologie de Wuhan n’est qu’à quelques kilomètres du marché de rue”, a-t-il insisté.

L’hypothèse d’un virus créé en laboratoire commence à devenir une thèse officielle.

Le Washington Post livre un morceau de l’histoire

Si l’administration Trump est acculée à mener une enquête sur le sujet, c’est en partie à cause des révélations de la presse anglo-saxonne. Ainsi, le Washington Post a-t-il, le 14 avril, révélé que des diplomates américains avaient, à plusieurs reprises, visité des laboratoires sensibles à Wuhan (parmi ceux-ci figure probablement le laboratoire livré par l’INSERM), et avaient attiré l’attention de l’équipe Trump sur l’insuffisance des mesures de sécurité qui y régnaient.

“During interactions with scientists at the WIV laboratory, they noted the new lab has a serious shortage of appropriately trained technicians and investigators needed to safely operate this high-containment laboratory,” states the Jan. 19, 2018

Il se trouve que ce laboratoire travaillait sur les coronavirus, en utilisant des chauve-souris capturées dans des grottes.

Le Daily Mail explique la prudence des autorités américaines

Si les services américains étaient informés des risques pris à Wuhan, pourquoi ne pas avoir souligné la probable origine humaine de l’épidémie ? À ce stade, Donald Trump s’est contenté de renommer le Covid 19 « virus chinois », mais il n’a apporté aucun élément tangible sur la responsabilité chinoise dans cette affaire. En outre, les Chinois ont contre-attaqué en accusant les États-Unis d’être à l’origine du virus.

Dans un article du Daily Mail, on trouve sans doute la raison pour laquelle Chinois et Américains se regardent le bout des chaussures sur ce sujet depuis plusieurs semaines. Selon le quotidien britannique, le laboratoire de Wuhan réalisait des expérimentations sur les coronavirus à la demande et avec l’argent des États-Unis.

Documents obtained by The Mail on Sunday show the Wuhan Institute of Virology undertook coronavirus experiments on mammals captured more than 1,000 miles away in Yunnan – funded by a $3.7 million grant from the US government. (…)

Now The Mail on Sunday has learned that scientists there experimented on bats as part of a project funded by the US National Institutes of Health, which continues to licence the Wuhan laboratory to receive American money for experiments.

Results of the research were published in November 2017 under the heading: ‘Discovery of a rich gene pool of bat SARS-related coronaviruses provides new insights into the origin of SARS coronavirus.’

Autrement dit, le gouvernement américain aurait financé des expériences en laboratoire en Chine, à Wuhan sur les coronavirus et les mammifères. Les Chinois auraient pris l’initiative d’y inclure des chauves-souris. Cette initiative pourrait expliquer que les traces du coronavirus se retrouvent à la fois chez le pangolin et la chauve-souris.

Cette petite particularité expliquerait le faible engouement des autorités chinoises et américaines à faire la lumière sur l’origine du virus. Reste à élucider les raisons pour lesquelles les États-Unis ont financé une recherche de ce genre dans un laboratoire chinois dont les services américains ont pu vérifier qu’il était trop peu sécurisé.

Les questions sur l’implication humaine qui restent en suspens

Si la finalité des recherches sino-américaines reste encore inconnue (et n’exclut d’ailleurs pas d’autres participants, comme la France, au processus de recherche), plusieurs autres questions sont soulevées et n’ont pas encore trouvées de réponse.

Tout d’abord, personne ne sait si le coronavirus est effectivement issu de ces expérimentations ou pas. Mais il est vrai que les propos de Donald Trump « sur les histoires qu’on entend » laissent à penser que cette idée n’est pas dénuée de fondement.

Dans l’hypothèse où le virus proviendrait du laboratoire de Wuhan, personne ne sait si sa diffusion à l’extérieur est intentionnelle ou non. Pour l’instant, la thèse d’une contamination accidentelle est la plus probable, bien entendu.

Enfin, et surtout, personne ne sait si ce virus est « originel », c’est-à-dire simplement isolé par le laboratoire chinois, ou s’il a été manipulé et perfectionné. Sur ce point, le professeur Montagnier n’a pas hésité à affirmer que le Covid 19 est effectivement le produit d’un croisement artificiel entre un coronavirus et le VIH

Cette thèse, qui manque de base factuelle à ce stade, expliquerait pourquoi le traitement contre le VIH pourrait être efficace contre certaines complications du virus.

À suivre.


Partager cet article
Commentaires

S'abonner au Courrier des Stratèges

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter pour ne rien manquer de l'actualité.

Abonnement en cours...
You've been subscribed!
Quelque chose s'est mal passé
Recours judiciaires contre les autorités pour les dommages des vaccins COVID : focus sur les Pays-Bas et panorama Europe
Photo by Mathurin NAPOLY / matnapo / Unsplash

Recours judiciaires contre les autorités pour les dommages des vaccins COVID : focus sur les Pays-Bas et panorama Europe

Dans un contexte où la pandémie de COVID-19 continue de susciter des débats passionnés sur la sécurité des vaccins ARNm, une affaire judiciaire aux Pays-Bas fait couler beaucoup d'encre. Depuis juillet 2023, sept citoyens néerlandais, se présentant comme victimes de dommages graves (physiques et mentaux) suite à leur vaccination, ont intenté une action civile devant le tribunal de district de Leeuwarden contre 17 entités et personnalités influentes. Parmi les accusés : Bill GATES (via sa fondat


Isabelle Hock

Isabelle Hock

Citoyens ! le train de la censure macroniste entre en gare !

Citoyens ! le train de la censure macroniste entre en gare !

La macronie ne rate jamais une occasion de se draper dans les grands principes pour mieux les piétiner. La dernière trouvaille sortie du chapeau de la technostructure, en marge du Forum de Paris sur la Paix ce 29 octobre 2025, s'intitule pompeusement : "Déclaration de Paris sur l’action multilatérale pour l’intégrité de l’information". Un titre qui fleure bon la démocratie, le pluralisme et la lutte contre les méchants désinformateurs. Pourtant, quiconque connaît le principe élémentaire de


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Permis européen : comment Bruxelles prépare le flicage des automobilistes

Permis européen : comment Bruxelles prépare le flicage des automobilistes

Sous prétexte de l'objectif “zéro mort sur les routes d’ici 2050”, le Parlement européen a adopté sa réforme du permis de conduire. Sous prétexte de sécurité routière, Bruxelles instaure un contrôle médical périodique et un permis numérique, un modèle de contrôle numérique permanent des conducteurs européens. Le 21 octobre 2025, l'Europe a déclaré la guerre aux automobilistes. Sous la bannière trompeuse du « zéro mort » pour 2050, Bruxelles déploie son arsenal réglementaire. La fin du permis de


Rédaction

Rédaction

Une nouvelle course à l'armement ? par Elise Rochefort

Une nouvelle course à l'armement ? par Elise Rochefort

L'analyse du paysage géostratégique mondial, en cette fin d'année 2025, révèle une intensification marquée de la compétition militaire entre les grandes puissances. Cette dynamique, caractérisée par une hausse record des dépenses d'armement, une modernisation accélérée des arsenaux, notamment nucléaires, et l'érosion rapide des cadres de régulation, confirme l'entrée dans une nouvelle ère de confrontation. Voici une analyse détaillée de cette nouvelle course à l'armement. 1. Dans quelle m


Rédaction

Rédaction