Le Passeport sanitaire européen connaîtra une actualisation, l’UE envisage-t-elle des mesures plus radicales ?

Le Passeport sanitaire européen connaîtra une actualisation, l’UE envisage-t-elle des mesures plus radicales ?

L'’Union européenne (UE) envisage d’actualiser le Certificat Covid de l’UE, en particulier en y incluant la "troisième dose". Alors que les gouvernements sont pris de panique devant l'incapacité de leur système hospitalier à absorber de  l'imprévu, il se met en place de plus en plus ouvertement un système de surveillance qui oppose les "bons citoyens" - vaccinés - et les "mauvais citoyens", non-vaccinés, "antivax" etc....

Vers une « mise à jour » des recommandations et restrictions sanitaires

Alors que

l’Europe subit une nouvelle fois le contrecoup des suppressions de lits d’hôpitaux et crie au retour de la « pandémie »,

de nombreux gouvernements ont décidé de renforcer les restrictions sanitaires, qui vont rendre difficiles les déplacements au sein de l’UE.

Pour remédier à cela, la Commission européenne envisage une actualisation du certificat Covid-19 numérique. Disponible dans tous les états membres de l’Union européenne, ce document est une preuve numérique qui atteste qu’une personne a été vaccinée contre le Covid-19, qu’elle est guérie ou qu’elle a été testée.  Pour tous leurs déplacements en Europe, les voyageurs doivent se munir de ce passe sanitaire.

Selon la Commissaire à la Santé, Stella Kyriakides, elle va bientôt présenter ses propositions concernant la mise à jour du certificat. Plusieurs ministres européens optent pour la préservation de « cet instrument pour la mobilité ». La coordination des mesures sanitaires au sein de l’UE sera un sujet discuté au cours du sommet européen qui se tiendra les 16 et 17 décembre prochain.

Fort heureusement, des membres du Parlement européen ont déjà exprimé leur opposition aux mandats de vaccination et leur inquiétude quant à la perte des droits civils et de la liberté avec le passe sanitaire.

Un accord sur le délai de la troisième dose?

En dépit de la différence des mesures sanitaires adoptées par chaque Etat membre de l’UE,  l’injection d’une troisième dose obligatoire à toute la population est envisagée par plusieurs pays comme l’Autriche ou l’Allemagne.

Le chef de la diplomatie du Luxembourg Jean Asselborn a annoncé qu’il faut trouver un accord sur le délai d’administration de cette nouvelle dose. La France et la Grèce misent sur la réalisation de la troisième injection six mois après l’administration de la seconde dose.

Aux Pays-Bas, en Belgique , en France, en Autriche, de plus en plus de réfractaires ont manifesté contre la vaccination obligatoire et les restrictions imposées par les autorités. N’arrivant pas à contraindre ces derniers, les gouvernements essaient de sauver les apparences de ce qui est en fait l’échec vaccinal, en menaçant le maintien du passe et l’administration d’une 3e injection.