Alors que la France est championne des prélèvements obligatoires dans le monde industrialisé, et surtout championne des dépenses publiques, le gouvernement n’a aucune stratégie sérieuse pour baisser les dépenses. Et, après avoir juré ses grands dieux que les impôts n’augmenteraient pas, le Premier Ministre lache du lest : un impôt sur les « rentiers » devraient apparaître. Le seul mot de « rentiers » suffit à donner la tonalité des mois qui viennent : ceux qui ont eu le malheur de constituer un patrimoine devraient payer pour les autres. Combien cet impôt rapportera-t-il ? Ce n’est pas le sujet. Ce qu’il faut, c’est sacrifier les « riches », cause de tous nos malheurs, et épargner les vrais rentiers du système, les fonctionnaires, protégés par la garantie de l’emploi, dont la retraite est financé à fonds perdus par les salariés du secteur privé.
