La crise éthique de la société israélienne installe un malaise entre juifs et chrétiens

Alors que l’on s’apprête, en 2025, à célébrer le soixantième anniversaire du document « Nostra Aetate », du Concile Vatican II, dans lequel les relations entre juifs et chrétiens étaient mises à l’honneur, y compris le renoncement aux préjugés mutuels, le conflit de Gaza est en train de mettre du trouble dans les esprits. En témoignent aussi bien les bombardements d’églises, à Gaza ou au Liban; qu’une émission, blasphématoire pour le christianisme, à la télévision israélienne. En réalité, ce sont les chrétiens qui manquent de lucidité dans cette affaire: sans parler des « évangélistes sionistes » aux Etats-Unis, on comprend qu’en milieu catholique on est victime de l’ambiguïté d’une partie des représentants du judaïsme, qui voudraient absolument confondre les intérêts du monde juif avec celui d’Israël en général. Il est urgent de réagir et d’insister sur ce qui unit vraiment juifs et chrétiens!