Guerre en Ukraine: Melania a-t-elle influencé Trump dans le sens de la « fermeté » face à Poutine?

Le président Donald Trump est il un vrai dur cuir face à Poutine?Récemment, il a révélé que son épouse Melania aurait joué un rôle déterminant dans sa position de plus en plus ferme envers la Russie. Originaire de Slovénie, elle aurait contribué à convaincre le président que Vladimir Poutine trahissait ses promesses de paix avec l’Ukraine. Beaucoup s’interrogent , comment l’intimité présidentielle peut-elle jouer un rôle central dans la géopolitique mondiale?

Lundi, Donald Trump a révélé que Melania Trump a joué un rôle important dans les négociations avec Vladimir Poutine concernant la guerre en Ukraine. Selon le président américain, la Première dame l’avait convaincu que le président russe n’a pas tenu ses promesses de chercher un accord pour mettre fin au conflit. Le locataire de la Maison Blanche a menacé d’imposer des droits de douane de 100% pour la Russie en guise de sanction.
Le rôle de Mélania dans les négociations sur la guerre en Ukraine
Auparavant, Donald Trump et son homologue russe, Vladimir Poutine, avait discuté à maintes reprises d’un éventuel accord de paix en Ukraine, dans des appels téléphoniques. Pourtant, selon le président, Moscou ne cesse d’intensifier ses attaques. La Russie aurait récemment lancé des drones et des missiles dans plusieurs villes ukrainiennes.
« Je rentrais chez moi et disais à Melania que j’avais eu une bonne conversation avec Vladimir. Elle me répondait : “Vraiment ? Ils viennent de bombarder une maison de retraite.” »
a-t-il confié. Une remarque qui semble avoir eu plus d’impact qu’un briefing du Pentagone. Pour le locataire de la Maison Blanche, son homologue russe n’aurait pas tenu ses promesses de conclure un traité de paix avec l’Ukraine. Lundi, il a révélé que la Première dame avait un rôle à jouer dans cette prise de conscience. Selon le locataire de la Maison Blanche, Mélania Trump l’avait convaincu que Poutine revenait toujours sur ses promesses de mettre fin au conflit en Ukraine.
Originaire de Slovénie, un pays marqué historiquement par l’influence soviétique, Melania Trump a gardé un œil attentif sur la guerre. Si elle ne s’est jamais exprimée publiquement sur ce sujet jusqu’à présent, ses conversations privées avec le président semblent avoir nourri un scepticisme vis-à-vis de Moscou.
Cette méfiance trouverait aussi ses racines dans des événements personnels : dès le début de la guerre, une frappe aérienne russe avait détruit le consulat slovène à Kharkiv/Kharkov, ce qui aurait marqué la « Première Dame » et qui aurait sans doute nourri une position plus tranchée contre le Kremlin.
Ultimatum à Poutine et soutien affiché à l’OTAN
La semaine dernière, Trump semblait frustré lorsqu’il a déclaré qu’il n’était pas content de Poutine « parce qu’il tue beaucoup de gens ». Il a annoncé son intention de fournir des aides supplémentaires à l’Ukraine sur fond de pénurie de missiles Patriot, afin de l’aider à résister aux offensives russes.
Désormais, la ligne de Donald Trump semble être. Lundi, il a annoncé avoir donné un ultimatum de 50 jours à Vladimir Poutine pour parvenir à un accord de paix. Passé ce délai, la Russie s’exposerait à des sanctions commerciales de 100 %, notamment sur les droits de douane.
Dans le même temps, Trump a autorisé la vente d’armes supplémentaires à l’OTAN, ce qui marque un revirement dans son discours habituellement critique vis-à-vis de l’Alliance atlantique. Il a d’ailleurs souligné le réveil stratégique de plusieurs pays européens, comme l’Allemagne, le Danemark ou encore les Pays-Bas.
Si Trump continue de multiplier les gestes de fermeté à l’égard de Moscou, il faudrait savoir si cette « influence » de Melania va perdurer — ou si elle n’était qu’un épisode symbolique dans la longue guerre de communication et de puissance entre Washington et le Kremlin.
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