FED, Ukraine : on commence à savoir à quoi 2024 ressemblera

Progressivement, la caste abat les cartes qui dessineront le spectacle du monde en 2024, et sans doute un peu au-delà. En Ukraine, on comprend que les États-Unis voudraient arriver à un gel du conflit ; ce que les Russes ne peuvent accepter ; de telle sorte que nous devons nous préparer à une escalade du conflit dans les prochains mois, les Américains ne laissant pas d’autre choix aux Russes que d’aller jusqu’à Odessa afin d’éviter une éternelle « guerre de Crimée ». Quand on parle d’escalade, celle qui préoccupait ce jour plus immédiatement, est celle des taux d’intérêt. C’est surtout la décision de la FED qui retenait la respiration et l’attention (pour ne pas dire la tension…) des esprits aujourd’hui. Les analystes de marché se sont livrés à d’interminables spéculations depuis plusieurs jours pour commenter la décision à venir de la Réserve Fédérale. Finalement, ce qui est sorti de la bouche de Jerome Powell était plus « hawkish », plus dru qu’attendu. Si la FED n’a pas touché à ses taux, son patron a annoncé qu’une nouvelle hausse interviendrait d’ici à la fin de l’année, et que, fin 2024, les taux se situeraient à 5,1%, ce qui est un record historique. Contrairement à l’optimisme irréaliste des analystes, cette prévision est une très mauvaise nouvelle.
