Pendant que le cirque parlementaire bat son plein autour d'un Projet de Loi de Finances 2026 devenu inintelligible, une réalité bien plus glaciale est en train de s'installer. Chers lecteurs, ne vous laissez pas distraire par les postures politiciennes de l'Hémicycle : la véritable actualité n'est pas le vote ou le rejet du budget, mais la mécanique implacable de spoliation et de blocage qui se met en place pour sauver un État-providence en faillite.

En ce mois de novembre 2025, l'épargnant français n'est plus un investisseur : c'est une proie. Voici pourquoi.
L'illusion mondiale : le "Titanic" américain et sa bulle technologique
On tente de vous rassurer avec des indices boursiers maintenus sous perfusion par l'intelligence artificielle. Mais regardons les faits : l'économie américaine, ce prétendu moteur, tourne à vide. Près de la moitié des États américains sont techniquement en récession. Le risque de shutdown fédéral revient régulièrement, et risque d'amputer la croissance américaine.
Votre portefeuille "Monde", massivement exposé à la tech américaine via les ETF, ne tient plus que par un fil : l'exubérance de Nvidia et la "guerre des puces". C'est une bulle de concentration classique. Si elle éclate, il n'y aura pas de parachute, car les valeurs refuges traditionnelles envoient déjà des signaux de détresse : l'or à plus de 4 100 $ l'once et la volatilité des cryptomonnaies prouvent que les "initiés" se préparent au pire.

La signature France : désormais, c'est "Risque Élevé"
Il faut oser le dire : la France est devenue le malade de l'Europe. Le spread (l'écart de taux) avec l'Allemagne, véritable thermomètre de la peur des marchés, atteint 77 points de base. C'est du jamais vu depuis des années. Avec une OAT à 10 ans frôlant les 3,5 % alors que l'Allemagne emprunte à 2,7 % , les marchés nous disent ce que Bercy refuse d'admettre : la dette française (115 % du PIB) est devenue toxique.
