Document : Big Pharma prépare l’ARN Messager contre le SRAS depuis au moins 10 ans

Document : Big Pharma prépare l’ARN Messager contre le SRAS depuis au moins 10 ans


Partager cet article

Big Pharma n’a pas découvert l’ARN Messager en 2020 avec l’épidémie de COVID. Beaucoup se sont d’ailleurs interrogé sur la rapidité avec laquelle Pfizer avait développé son vaccin peu de temps après le début du COVID 19. En réalité, les archives montrent que le principe de l’ARN Messager contre un virus de type SRAS faisait l’objet d’études depuis plus de 10 ans… A l’époque du H1N1, le Sénat s’était d’ailleurs indigné du lobbying de Big Pharma pour vendre ses produits à prix d’or aux gouvernements, au besoin en tordant la réalité de la maladie. Une liberté de ton qu’on aimerait retrouver au Sénat aujourd’hui…

Les vaccins et le SRAS : une histoire cousue de fil blanc from Société Tripalio

Nous l’avons tous oublié mais, il y a 10 ans, la gestion de la grippe A H1N1 révélait déjà le projet de d’administration des vaccins à ARN messager, les contrats commerciaux léonins conclus par les Etats au profit des firmes pharmaceutiques, les conflits d’intérêts entre les experts médicaux et les laboratoires pharmaceutiques, l’idéologie du tout vaccinal comme seule solution face à la pandémie et l’exagération médiatique de la crise.

Deux documents publics nous replongent dans les questionnements de cette période étrangement similaires à ce que nous vivons aujourd’hui.

Ces  deux documents publics datent de 2010.

Quand l’industrie du médicament annonçait l’ARN Messager

Il s’agit du document intitulé  « 50 questions sur les vaccins » du LEEM (l’organisation professionnelle des entreprises du médicament opérant en France) et du rapport sénatorial de la commission d’enquête sur le rôle des firmes pharmaceutiques dans la gestion par le gouvernement de la grippe A H1N1 du 29 juillet 2010.

Nous découvrons dans le 1er document (republié in extenso ci-dessus) que les entreprises du médicament promouvaient déjà en 2010 les vaccins à ARN messagers comme une technologie sans danger et prometteuse, qu’elles tentaient d’amalgamer la vaccination contre des maladies graves comme la poliomyélite à celle contre la grippe saisonnière et encourageaient à des couvertures vaccinales les plus larges possibles contre la grippe saisonnière, qui pourrait être ainsi être naturellement étendue aux pathogènes grippaux qui devenaient soit disant pandémiques avec la grippe A H1N1 et la contamination du SARS en 2003 en Chine.

Pour mémoire, l’administration du vaccin PANDEMRIX avait causé en Suède et en Norvège une explosion de cas de narcolepsie, reconnus comme directement liés au vaccin par les autorités sanitaires de ces pays. Les victimes françaises avaient également été indemnisées.

Le Sénat avait tout dénoncé en 2010

La commission d’enquête  sénatoriale menée par la gauche en 2010 avait dénoncé ces dérives en soulignant que le gouvernement avait tout fait, jusqu’à travestir la réalité, pour appliquer coûte que coûte son plan pandémique onéreux et surdimensionné. C’est ainsi que les scénarios les plus pessimistes avaient été privilégiés sans qu’aucun fait ne vienne les étayer et que toutes les informations rassurantes disponibles ont été écartées ou ignorées.

Par ailleurs les sénateurs de la commission affirment que la révision de la définition d’une pandémie par l’OMS, qu’ils accusent de conflits d’intérêt avec les laboratoires, permet désormais de maintenir le monde sous un état de pandémie perpétuel.

Les sénateurs nous alertaient déjà sur la stratégie illusoire du tout vaccinal face à une pathologie grippale (p 157): « D’une manière générale, la vaccination antigrippale ne doit pas être mise sur le même plan que les vaccinations contre la variole ou la poliomyélite, qui sont dues à des virus susceptibles d’être éradiqués, car la grippe est une maladie qui ne pourra jamais l’être et qui nécessite un renouvellement annuel de sa vaccination. Il est par conséquent problématique de l’envisager pour des enfants déjà fortement sollicités, une vaccination supplémentaire itérative n’étant pas sans conséquence à terme sur le système immunitaire.

Quand on sait par ailleurs que son efficacité est très mal documentée chez les sujets de plus de 65 ans, qui en sont les principaux destinataires, on peut se demander s’il ne faudrait pas revisiter cette idée reçue selon laquelle la vaccination est le moyen le plus efficace et le moins coûteux de prévention contre la grippe. Il est évident qu’une telle étude ne pourrait être confiée qu’à des experts insoupçonnables et impartiaux. On sait qu’ils ne sont pas légion, c’est pourquoi une telle étude a de grandes chances de tarder à venir. »

Il est intéressant de constater que le sénat était capable de dénoncer il y a 10 ans les dérives qu’il préfère taire aujourd’hui.


Partager cet article
Commentaires

S'abonner au Courrier des Stratèges

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter pour ne rien manquer de l'actualité.

Abonnement en cours...
You've been subscribed!
Quelque chose s'est mal passé
Tocqueville avait tout prévu : bienvenue dans l'ère de l'avachissement

Tocqueville avait tout prévu : bienvenue dans l'ère de l'avachissement

Relire Alexis de Tocqueville en cette fin d'année 2025, alors que la France s'enfonce dans l'hiver fiscal et le marasme technocratique, n'est pas un exercice intellectuel. C'est un constat d'autopsie. Ce que l'aristocrate normand décrivait avec effroi en 1840 dans la seconde partie de De la démocratie en Amérique, ce n'était pas le totalitarisme brutal du XXe siècle, celui des goulags et des bruits de bottes. Non, Tocqueville avait vu plus loin. Il avait vu le « Great Reset » avant la lettre. Il


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Le Nudge ou la fin programmée du libre arbitre : pourquoi il est urgent de lire Rizzo et Whitman

Le Nudge ou la fin programmée du libre arbitre : pourquoi il est urgent de lire Rizzo et Whitman

Nous vivons une transformation silencieuse de l’État. Loin des fracas des révolutions, une nouvelle ingénierie sociale s’est installée au cœur des démocraties occidentales, remplaçant la loi qui interdit par la norme qui suggère. C’est l’ère du Nudge, cette « douceur » technocratique qui entend nous gouverner pour notre bien, sans même que nous nous en apercevions. Pour comprendre cette dérive et surtout pour s'armer intellectuellement contre elle, la lecture de Mario Rizzo et Glen Whitman est d


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Réponse aux lecteurs : pourquoi compter les morts russes est-il si difficile et si sensible? par Thibault de Varenne

Réponse aux lecteurs : pourquoi compter les morts russes est-il si difficile et si sensible? par Thibault de Varenne

La récente chronique de Thibault de Varenne sur l'état du front a suscité, chez nombre d'entre vous, une émotion légitime et des réactions critiques. En évoquant des pertes russes dépassant le million d'hommes, il semble avoir heurté la sensibilité de certains lecteurs qui y voient, non sans raison apparente, le reflet d'une propagande occidentale triomphaliste, déconnectée de la résilience affichée par l'armée de Moscou. Je lui ai donc demandé de vous répondre en précisant sa méthode d'évaluati


Rédaction

Rédaction

Le grand match fiscal 2025 : quel pays "vivable" spolie le moins, par Vincent Clairmont

Le grand match fiscal 2025 : quel pays "vivable" spolie le moins, par Vincent Clairmont

C’est la question qui fâche, celle que l’on pose à voix basse dans les dîners en ville ou lors des réunions de famille d’après-fêtes : « Au fond, pour le même travail, que me resterait-il si j'avais franchi la frontière? ». En cette année 2025, marquée par une tectonique des plaques fiscales sans précédent, la réponse n’a jamais été aussi tranchée. La France cherche des liquidités pour combler ses déficits. La Roumanie rentre dans le rang sous la pression de Bruxelles. Dubaï se sophistique en i


Rédaction

Rédaction