![[PAYANT] L’implosion de l’euro et comment s’y préparer (Partie 1), par Dimitri de Vismes](/content/images/size/w600/wp-content/uploads/2022/07/ecb_building_frankfurt.png) 
      
   
       
    
    
![[PAYANT] L’implosion de l’euro et comment s’y préparer (Partie 1), par Dimitri de Vismes](/content/images/size/w600/wp-content/uploads/2022/07/ecb_building_frankfurt.png) 
      
   
      
  Quand Robert Mundell, le grand économiste canadien, est décédé le 4 avril dernier, la plupart des commentateurs ont répété à l'envi que le prix Nobel 1999 était le "père de l'euro". En fait, rien n'est plus éloigné de la vérité: si Mundell a participé aux premières réflexions pratiques sur la création d'une monnaie européenne dans les années 1970, les créateurs de l'euro n'ont tenu compte d'aucun de ses conseilsdans les années 1990 et 2000. En particulier, la fiscalité hétérogène et trop élevée
CDS
 
      
  Finalement, l’Allemagne a consenti à un arrangement (mal ficelé et pas complètement abouti, à dire vrai) à 500 milliards € pour sauver l’économie européenne du désastre coronavirien. L’affaire était bien mal engagée, pourtant, l’Allemagne, l’Autriche et les Pays-Bas étant une nouvelle fois peu disposés à repartir dans un nouvel endettement en faveur des pays du sud. Mais, comme d’habitude et comme attendu, Merkel a dit oui. Voici pourquoi… L’Allemagne et ses puissances satellites (les Pays-Bas,
 
        Éric Verhaeghe
L’euro a tué la croissance française selon un institut économique allemand. Cette évidence, longtemps proscrite en France sous peine de bannissement par les élites, devient peu à peu un fait scientifique incontesté. Sauf en France. Le think tank allemand CEP (Centre pour la Politique Européenne) a produit une étude économétrique heureusement résumée dans le tableau ci-dessus, mais consultable sur Internet. Elle a la bonne idée de mesurer la perte sèche, en croissance cumulée, ou le gain sec, de
 
        Éric Verhaeghe