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Alexandre N.: ce que le New York Times a oublié de dire sur la guerre américano-russe en Ukraine
A Ukrainian serviceman looks at the rubble of destroyed houses in the outskirts of Chuguiv, Kharkiv region on April 8, 2022. (Photo by SERGEY BOBOK / AFP)

Alexandre N.: ce que le New York Times a oublié de dire sur la guerre américano-russe en Ukraine

Nous avons demandé à l’expert des questions militaires Alexandre N, que nos lecteurs connaissent et apprécient pour son franc-parler, de nous décrypter l’article du New York Times sur l’implication américaine en Ukraine. Comme nous l’explique notre expert, le journal new-yorkais donne un peu vite le beau rôle aux généraux américains, en écartant des réalités gênantes. Surtout, Alexandre N. nous présente le conflit en cours dans la perspective des séquelles de l’histoire soviétique: vous allez êt


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Mais d’où vient cette obsession anti-russe de l’Occident contemporain?

Mais d’où vient cette obsession anti-russe de l’Occident contemporain?

La détestation de la Russie est une passion de l’Occident en déclin. On m’a fait suivre ce matin un article de la presse régionale française qui explique sans rire que la Russie est à bout de souffle – au moment où le front ukrainien s’effondre. En l’occurrence, le journal ne fait que copier le comportement des médias nationaux. Et il reste à comprendre d’où vient la russophobie ordinaire qu’on nous déverse depuis des années, en particulier depuis le début de la Guerre d’Ukraine.


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France-Syrie aller-retour: comment un Etat peut s’effondrer en quelques jours

France-Syrie aller-retour: comment un Etat peut s’effondrer en quelques jours

L’effondrement de l’Etat syrien a laissé beaucoup d’observateurs pantois. Et depuis qu’il s’est produit, dans la semaine du 2 au 8 décembre, toutes ortes de théorie circulent, pour expliquer l’inattendu. Pourtant, il suffit de remonter de quelques décennies dans notre histoire pour découvrir une histoire incroyable: en 1968, l’Etat gaullien apparaissait d’une solidité à toute épreuve et il a failli s’effondrer. au mois de mai 1968. Et si, dans l’effondrement du régime de Bacher El-Assad nous fai


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Le 6 juin 1944, les USA prenaient acte à contrecoeur de la prévisible défaite allemande

Le 6 juin 1944, les USA prenaient acte à contrecoeur de la prévisible défaite allemande

Ce 6 juin, dans une cérémonie grotesque sans représentant russe pour commémorer un débarquement anglo-saxon à contrecoeur en Normandie en 1944, Emmanuel Macron réécrit l’histoire. En février 1943, l’armée soviétique avait remporté la victoire de Stalingrad et capturé l’armée de von Paulus. Face à l’inexorable avancée soviétique vers Berlin, les Anglo-Saxons se résignaient à débarquer en France et à ouvrir un front sur le flanc occidental de l’armée allemande. Dans les fake news contemporaines, c


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Les Jeux olympiques et la politique, par Yves-Marie Adeline

Les Jeux olympiques et la politique, par Yves-Marie Adeline

Cette année commenceront les jeux olympiques à Paris : ce n’était pas arrivé depuis cent ans, 1924. A cette occasion, le président de la République française a déclaré que la présence du drapeau russe n’y était pas souhaitée, au motif que la Russie est en guerre par procuration avec l’empire américain, auquel la France appartient. Ce n’est pas la première fois que l’on porte atteinte à l’intégrité des jeux olympiques, mais il faut expliquer pourquoi cette récupération politique constitue un recu


Rédaction

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2 ans de guerre en Ukraine (4) – La défaite de Mackinder

2 ans de guerre en Ukraine (4) – La défaite de Mackinder

Mackinder, ça sonne un peu comme McKinsey mais c’est encore plus important pour comprendre la politique anglo-américaine en Ukraine. Depuis 120 ans, la géopolitique britannique et américaine vit de la théorie de Halford Mackinder, géographe d’Oxford, sur la nécessité de contrôler l’Ukraine, qui serait la clé du « heartland », le territoire-clé pour la domination mondiale. Disciple simplificateur de Mackinder, Zbigniew Brzezinski, ancien Conseiller à la Sécurité Nationale de Jimmy Carter, avait e


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L’Occident s’isole toujours plus du reste du monde, par Jean Goychman

L’Occident s’isole toujours plus du reste du monde, par Jean Goychman

On peut comprendre que l’élite financiaro-industrielle qui domine le monde depuis deux siècles, et qui est arrivée au faîte de sa puissance depuis une trentaine d’années, n’envisage pas de renoncer aux privilèges exorbitants que lui confère cette situation. Pour autant, doit-elle s’appliquer méthodiquement, comme elle le fait, à se couper du reste du monde ?


Rédaction

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Un État palestinien est-il moyen de faire la paix ? par Gilles Carasso

Un État palestinien est-il moyen de faire la paix ? par Gilles Carasso

Le pogrom du 7 octobre a rappelé que la question palestinienne, un temps supplantée dans l’actualité géopolitique par d’autres conflits, était toujours pendante. Elle est réapparue, dans un contexte semblable à celui de la guerre froide : à droite, Israël avec les États-Unis, à gauche, les Palestiniens avec l’URSS et le camp « progressiste ». Aujourd’hui, l’Occident dénonce l’ignoble carnage et affirme le droit d’Israël aux représailles, les autres, le « Sud global » ou le « Camp russe », se par


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