Jamais à court de mauvaises nouvelles, CNEWS, en ce dimanche pluvieux, m’apprend qu’Eric Ciotti et son moignon de parti (dit « LR ») existent toujours. Et qu’il souhaite former un « cabinet de l’ombre » – ce qui, dans son cas, revient finalement à transformer son passe-temps favori (vivre dans l’ombre de Macron) en une quasi-profession.
CDS
Quand Macron droitise, c’est pour mieux gauchiser le lendemain. Tout en collaborant à l’oblitération de l’industrie européenne, il parle de réindustrialisation – le seul point non-contradictoire de sa méthode de gouvernement étant la perpétuation de l’escroquerie, quoi qu’il en coûte.
CDS
Quand quelqu’un, au Palais de Tokyo, vandalise un tableau à motif pédocriminel et que Macron juge nécessaire de se fendre d’un tweet pour y reconnaître une atteinte à « nos valeurs », il faut se demander de quelles valeurs il parle. En ce 8 mai, où nous célébrons la victoire de la liberté, je condamne l’acte de vandalisme commis hier au Palais de Tokyo. S’en prendre à une œuvre, c’est attenter à nos valeurs. En France, l’art est toujours libre et le respect de la création culturelle, garanti.
CDS
Pendant que l’Europe (curieusement étendue à l’Ukraine) s’installe durablement dans le révisionnisme, le pavoisement du torchon étoilé au frontispice des mairies semble faire débat au sein de la majorité macronienne. Vieux dilemme en cas de restructuration : qui reste à bord, et qui va pointer au chômage ?
Lalaina Andriamparany
Dans un très beau livre, qu’on ne se lasse jamais de relire, La tête coupée, Arnaud Upinsky nous apprenait, dès les années Mitterrand, à décrypter la parole du politique machiavélien – celui qui a rompu avec la philosophie politique grecque du « bon gouvernement » et coupé le lien entre éthique et politique. Au bout du machiavélisme, il y a toujours un discours politique qui dit le contraire de ce qui se passe réellement. Ce qu’Upinsky analysait pour Mitterrand vaut a fortiori pour Macron: la c
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Que le rôle du pompier succédant au pyromane macronien échoie ou non à la NUPES, c’est un député Renaissance qui, sortant du bois en parlant de « révolution européenne », nous fait comprendre le but du quitte-ou-double des Davosiens : s’en sortir par le haut, en exploitant la crise de la Macronie pour proclamer l’Eurosoïouz.
CDS
