Tandis que les spéculations vont bon train sur un possible échec des négociations entre les Etats-Unis et l’Iran, le ministre de la Défense saoudien a été reçu par l’Ayatollah Khamenei, le Guide Suprême de la République Islamique d’Iran. Un geste essentiel, qui prouve qu’Israël est de plus en plus isolé dans sa recherche du conflit. Essayons de décrypter les forces qui sont en jeu.
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On connaît la célèbre formule, ironique, de Montesquieu, dans ses Lettres Persanes: « Comment peut-on être Persan? » la Perse (l’Iran) y est le miroir où se reflètent tous les travers et les préjugés de la société française. Aujourd’hui, plus que jamais, l’Iran déroute ceux qui voudraient le faire entrer au chausse-pied, dans telle ou telle boîte. Les plus déroutés sont sans aucun doute les présidents américains successifs depuis Jimmy Carter, qui ont tantôt voulu voir dans l’Iran un ennemi irré
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Au lieu de frapper Israël aux lendemains de l’assassinat de Haniyeh à Téhéran, l’Iran a accepté de surseoir à ses représailles à la demande des Etats-Unis, qui proposaient une négociation d’envergure. En réalité, rien n’est sorti de ces négociations; au contraire, Téhéran a eu l’impression d’avoir été baladé par Washington. cela explique l’ampleur de la frappe effectuée sur Israël le mardi 1er octobre au soir. Il devient possible de mieux comprendre l’arrière-plan des événements en cours, jusqu’
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