L’OTAN fait face à un déficit d’imagination, par Alexeï Netchaev
Lorsque le Général de Gaulle décida de se retirer de l’OTAN, il justifia sa décision en exprimant la crainte « des complications en Asie du fait de la politique américaine et en Europe du fait de la politique allemande ». Partant de là, il ne souhaitait pas « que la France soit entraînée dans des conflits qui ne la concernent pas directement ». Il faut relire le texte de sa conférence de presse du 21 février 1966 pour mesurer combien était pertinente sa vision. Aujourd’hui, la France – sous un s
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