Hugh Bailey


General Electric: soupçons de prise illégale d’intérêt

General Electric: soupçons de prise illégale d’intérêt

Dans le dossier General Electric, nous avions alerté il y a plusieurs semaines sur les risques pris par la filiale française en nommant à sa direction générale son directeur des affaires publiques (c’est-à-dire son lobbyiste), Hugh Bailey, qui fut en charge des restructurations au cabinet d’Emmanuel Macron au moment de la cession d’Alstom. Tardivement, on apprend qu’une enquête est ouverte… diligentée par le parquet de Paris. Depuis plusieurs mois, de nombreux acteurs émettent des doutes sur le


courrier-strateges

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GE Belfort: une affaire au coeur des conflits d’intérêt et de capitalisme français de connivence?

General Electric annonce 1.000 suppressions d’emploi à Belfort, dans un site racheté à Alstom en 2015… avec l’aval d’un ministre de l’Économie appelé Emmanuel Macron. Une fois de plus, la théorie du « big is beautiful » montre qu’elle est d’abord un prétexte à la désindustrialisation bien plus qu’à la prospérité. Surtout, on trouve dans ce dossier une somme de noms qui sont au coeur de l’absorption d’Alstom par General Electric. Dans l’épineux « plan social » présenté par GE Belfort sur son usi


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

L’insoutenable légèreté de la majorité parlementaire En Marche

L’insoutenable légèreté de la majorité parlementaire En Marche

L’insoutenable légèreté des marcheurs, pourtant au bord du gouffre ouvert par leur impopularité, stupéfie. La semaine qui vient de s’écouler est presque apparue comme une semaine de provocation, alors que les Gilets Jaunes ont annoncé une séance violente le samedi 20 avril. Tout se passe comme si les marcheurs tenaient vraiment à déclencher un mouvement de violence dans l’opinion. Les bras nous en tombent. On pouvait penser que, dans la foulée des violences de décembre, la majorité parlementair


Éric Verhaeghe

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GE Electric promeut le conseiller de Macron qui a négocié le rachat d’Alstom

En pleine crise des Gilets Jaunes et en pleine sortie du Grand Débat, GE Electric (qui se restructure après l’absorption d’Alstom) vient de promouvoir directeur général son lobbyiste officiel, ce qui sonne forcément comme une provocation. Il s’agit du conseiller ministériel qui était, au temps où Emmanuel Macron était ministre de l’Économie, en charge des restructurations. Une fois de plus, la question des collusions entre administration, pouvoirs publics et grandes entreprises privées se pose.


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe