Deux chefs d’État étaient assis l’un à côté de l’autre dans le bureau ovale, l’un l’homme le plus puissant du monde, l’autre – du moins selon l’opinion occidentale – le plus grand combattant de la liberté de ces dernières années. Les hommes, en présence de caméras de télévision, ont parlé d’un accord prêt à être signé.
Rédaction
La montée en puissance de la Chine inquiète plusieurs États, dont bien évidemment les États-Unis, confrontés à ce que l’on qualifie de « piège de Thucydide ». Au-delà de cette situation, la question posée est de déterminer le risque de passer finalement d’un hégémon à un autre. Et c’est bien d’ailleurs le cœur de l’interrogation soulevée par la constitution des BRICS. Ainsi que le rappelait François Gipouloux dans « La Chine : un hégémon bienveillant », alors que le cadre des relations internati
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Historiquement, le rapprochement sino-russe a commencé en 1992, les deux pays déclarant qu’ils étaient à la poursuite d’un « partenariat constructif ». Puis, en 1996, ils ont progressé vers un «partenariat stratégique » et en 2001, ils ont signé un traité « d’amitié et de coopération ». En 2017, Pékin avait reçu de nombreux chefs d’Etats venus témoigner de leur intérêt pour le grand projet d’infrastructures mondiales du président chinois, « Belt and Road Initiative » (BRI). Vladimir Poutine avai
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