Le chaos parlementaire : l'antichambre de la tyrannie, par Veerle Daens
Pour un libertarien, la démocratie n'est pas une fin en soi. C'est, au mieux, le mécanisme le moins imparfait que nous ayons trouvé pour préserver la seule chose qui compte vraiment : la liberté individuelle, garantie par la prééminence du Droit (la Rule of Law). C'est pourquoi le "spectacle lamentable" auquel nous assistons lors des débats budgétaires français n'est pas une simple anecdote de la vie politique. C'est un symptôme aigu de la maladie que F.A. Hayek a diagnostiquée dans La Rou
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