déficit budgétaire


Barnier a-t-il les moyens de s’occuper de notre déficit… commercial ?

Barnier a-t-il les moyens de s’occuper de notre déficit… commercial ?

Alors que le projet de loi de finances va être dévoilé au Parlement cette semaine, le déficit budgétaire de la France focalise toute l’attention. Mais notre pays présente hélas un déficit jumeau : celui de sa balance commerciale, dont le solde est également négatif (presque – 100 Mds € fin 2023), ce qui signifie que les agents économiques français ont davantage importé qu’exporté l’an dernier, y compris dans des secteurs phare comme l’agriculture (- 6 Mds € hors boissons). Dans cette capsule Pa


Rédaction

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La France est-elle condamnée à « osciller perpétuellement entre le drame et la médiocrité » ?

La France est-elle condamnée à « osciller perpétuellement entre le drame et la médiocrité » ?

Le 28 décembre 1958, alors que les pleins pouvoirs du Gouvernement De Gaulle sont sur le point d’expirer, le Général déclare solennellement : « J’ai décidé de remettre nos affaires en ordre réellement et profondément […]. Notre pays va se trouver à l’épreuve, [mais] le rétablissement visé est tel qu’il peut nous payer de tout… Sans cet effort et ces sacrifices, nous resterions un pays à la traîne, oscillant perpétuellement entre le drame et la médiocrité. » S’ensuit le plan Rueff, dit Pinay-Ruef


Rédaction

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Le FMI aussi pointe le manque de sérieux dont Macron fait preuve…

Le FMI aussi pointe le manque de sérieux dont Macron fait preuve…

La semaine dernière, le Fonds Monétaire International (FMI) a utilisé son meilleur langage diplomatique pour fixer une feuille de route budgétaire à la France. Jusqu’ici, c’était plutôt la Commission Européenne qui s’en chargeait, et qui lancera après les élections une procédure pour déficit excessif contre nous. Le FMI a donc rajouté son grain de sel, en donnant sa bénédiction aux mesures que Macron a proposées pour réduire les déficits. Et la feuille de route est assez claire… si ce n’est qu’e


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Macron reconnaît que la France est le passager clandestin de l’Europe…
French President Emmanuel Macron visits the Aluminium Dunkerque factory in Dunkirk, the city picked by Taiwanese company ProLogium to build a battery gigafactory plant, northern France, May 12, 2023. Taiwanese battery maker Prologium said on May 12, 2023 it will invest billions of dollars in building a new factory in Dunkirk, northern France, for its first European plant. (Photo by PASCAL ROSSIGNOL / POOL / AFP)

Macron reconnaît que la France est le passager clandestin de l’Europe…

Fin avril, Emmanuel Macron doit prononcer un grand discours sur l’Europe, digne de son discours dit « de la Sorbonne » où il avait présenté l’Union comme un remède à l’obscurantisme nationaliste. Pourquoi pas, après tout ? Sauf que, au-delà des grandes déclarations d’amour à une Europe totalement fantasmée, Macron montre chaque jour qu’il est bien décidé à profiter des avantages du système européen, sans payer le prix de l’engagement, ni sans assumer ses obligations.


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Macron décide de ne pas honorer les engagements européens de la France

Macron décide de ne pas honorer les engagements européens de la France

En décembre 2023, comme nous l’avions indiqué, Bruno Le Maire a négocié dans son coin la refonte du Pacte de Stabilité et de Croissance connexe au traité de Maastricht. Dans le cadre de cette renégociation, la France s’est engagée à suivre une trajectoire, d’ici à 2027, pour un retour à l’engagement d’un déficit budgétaire à 3% du PIB. Alors que Macron se présente comme le leader européen de référence, il assume désormais sans complexe qu’il n’assumera pas les promesses faites en décembre. Et qu


Éric Verhaeghe

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« On n’est pas la Grèce » : après 7 ans d’incurie macronienne, la caste fore droit vers la catastrophe
Gabriel Attal et Bruno Le Maire. Conseil des Ministres au Palais de l Elysee le 13 juillet 2023 a Paris. Paris, FRANCE – 13/05/2023 Gabriel Attal and Bruno Le Maire. Weekly Council of Ministers at Elysee Palace, July 13, 2023 in Paris. Paris, FRANCE – 13/05/2023//04HARSIN_CONSEILDESMINISTRES019/Credit:ISA HARSIN/SIPA/2307131542

« On n’est pas la Grèce » : après 7 ans d’incurie macronienne, la caste fore droit vers la catastrophe

La plausible (probable ?) prochaine dégradation de la note de la France au vu de son cataclysme budgétaire ne semble pas effrayer Emmanuel Macron. Le Président a en effet décidé de ne pas soumettre de projet de loi de finances rectificative au Parlement, pour conjurer le risque d’une chute du gouvernement au début de l’été. Il s’expose donc au risque d’une dégringolade qui ne semble pas le troubler. Le programme de stabilité présenté aujourd’hui par Bruno Le Maire prend acte de cet immobilisme p


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Selon la Cour des Comptes, il faudra 50 milliards d’économies pour tenir nos engagements européens

Selon la Cour des Comptes, il faudra 50 milliards d’économies pour tenir nos engagements européens

Macron et son bloc conformiste adorent parler d’Europe et en vanter les mérites… à condition, bien entendu, d’en profiter sans payer le billet au prix normal. Alors que Bruno Le Maire a validé une nouvelle version du pacte de croissance et de stabilité qui nous oblige à limiter à le déficit budgétaire à 3% du PIB, la Cour des Comptes, dans son rapport annuel, vient de dire qu’elle n’y croyait tellement pas qu’elle s’inquiétait même de voir le financement des retraites se dégrader plus vite que p


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Ordo-libéralisme : l’Allemagne fait rentrer Macron dans le rang
Olaf Scholz SPD, Bundeskanzler, aufgenommen im Rahmen der Generaldebatte zum Bundeshaushalt im Deutschen Bundestag in Berlin, 06.09.2023. Berlin Deutschland *** Olaf Scholz SPD , German Chancellor, taken during the general debate on the federal budget in the German Bundestag in Berlin, 06 09 2023 Berlin Germany Copyright: xFlorianxGaertnerx

Ordo-libéralisme : l’Allemagne fait rentrer Macron dans le rang

Nous l’avons déjà évoqué : le pacte de stabilité et de croissance défini par le traité de Maastricht était en cours de renégociation depuis plusieurs mois, à la demande de la France qui souhaitait, au vu de sa dette vertigineuse, bénéficier d’une marge de manoeuvre. Bien mal en a pris à Macron d’émettre à l’époque cette idée folle… puisque l’Allemagne vient de lui mettre une méchante tape sur la tête en durcissant les critères antérieurs. Et, bien entendu, le lénifiant cartel de la presse subven


Éric Verhaeghe

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