Face au mythe bourgeois du petit paysan qui fait de la qualité, la réalité d’une pénibilité extrême
Tiens ! c’est la saison du Mercosur, des élections professionnelles dans l’agriculture, et c’est aussi l’arrivée de Noël. Tous les ingrédients sont réunis pour que la bourgeoisie et le salariat moyens de notre pays versent des larmes de crocodile sur nos paysans soumis à une concurrence forcément déloyale, à un libre échange qui permet d’importer des poulets et des boeufs brésiliens, américains ou argentins (mais où l’on évite soigneusement de rappeler que la France exporte plus qu’elle n’import
Éric Verhaeghe