La révélation par le New York Times d’un mémo interne de la Food and Drug Administration (FDA) constitue un séisme dans le paysage sanitaire et boursier. Ce document, rédigé par Vinay Prasad, directeur du Center for Biologics Evaluation and Research (CBER) de la FDA,indique qu’au moins dix décès d’enfants entre 2021 et 2024 sont « probablement » liés à la vaccination COVID-19, principalement via des myocardites. Lundi, les actions des laboratoires Pfizer/BioNTech et Moderna ont dégringolé.

Lundi, les actions des fabricants de vaccins Moderna et Pfizer/BioNTech ont chuté après qu’une note de service de l'Agence américaine du médicament (FDA) a révélé l’existence d’un éventuel lien entre les vaccins contre le Covid-19 et les trouble cardiaques ayant causé le décès de 10 enfants.
Une chute d’environ 7%
Lundi, les actions des fabricants de vaccins à ARNm contre le Covid-19 ont chuté. Cet évènement s’est produit après la publication d’une note de service de la FDA. La note signée par Vinay Prasad, responsable du Centre d’évaluation des produits biologiques de la FDA, mentionne dix décès d’enfants de 7 à 16 ans parmi 96 cas étudiés entre 2021 et 2024.
L’onde de choc boursière ne s’est pas fait attendre : Moderna a perdu 7 %, BioNTech 5,6 %, Novavax et d’autres biotechs ont reculé jusqu’à 8 %. Wall Street sanctionne non seulement la nouvelle, mais surtout la perspective d’une perte durable de confiance dans l’ARNm.

La doctrine vaccinale remise en question
Le mémo Prasad n’est pas seulement un constat : il propose de nouveaux critères d’évaluation, en particulier pour les populations jeunes, chez qui le risque myocardique est le plus élevé. Les analystes de William Blair estiment que la FDA recentrera désormais ses efforts sur les garçons de 12 à 24 ans, le groupe le plus concerné.
Pour la première fois, le régulateur évoque aussi des ajustements possibles pour d’autres vaccins (grippe, pneumonie), signe d’une révision plus large de la pharmacovigilance américaine.
La chute boursière des laboratoires n’est pas qu’une réaction à une mauvaise nouvelle. Elle sanctionne un modèle économique fondé sur une relation privilégiée avec les régulateurs et les gouvernements, qui ont acheté des milliards de doses, accordé des immunités juridiques et fait la promotion agressive des produits.
Cette symbiose a court-circuité les mécanismes normaux de scepticisme scientifique et de débat public. Le risque était socialisé (par les achats étatiques et les mandats), tandis que les profits étaient privatisés.
La reconnaissance, même partielle, de décès pédiatriques liés aux vaccins anti-Covid ouvre une brèche majeure dans le récit officiel construit depuis 2020. Cette crise révèle une fois de plus les dangers d’une collusion entre bureaucratie sanitaire, industrie pharmaceutique et pouvoir politique.



