Témoignage audio de Martinique : la métropole organise-t-elle une coupable pénurie de traitements ?

Témoignage audio de Martinique : la métropole organise-t-elle une coupable pénurie de traitements ?

La Martinique fait-elle l’objet d’une politique dangereusement punitive, pénalement répréhensible, destinée à empêcher les soins en faveur des malades réticents à la vaccination ? Nous publions aujourd’hui un témoignage citoyen sur le situation réelle de l’île qui ne manque pas de soulever de nombreuses questions. La métropole cherche-t-elle à augmenter délibérément le nombre de morts pour punir les habitants de refuser massivement la vaccination ? Dans tous les cas, il est désormais indispensable que les pouvoirs publics répondent aux lourdes accusations qui sont lancées.

Les accusations lancées dans cet extrait sonore sont, pour certaines, très graves, et méritent un plus ample approfondissement. On notera toutefois que, selon les chiffres bien connus du ministère de la santé, la Martinique connaît historiquement des sureffectifs dans ses hôpitaux, à commencer par l’hôpital de Fort-de-France. Les besoins de la Martinique ne sont donc pas humains mais probablement matériels.

Selon les informations répétées sur place, l’ivermectine y est effectivement en rupture de stock. Les stocks des pharmacies ont-ils réellement été confisqués par les autorités et sont-ils en souffrance dans les sous-sols de l’hôpital ? Si tel était le cas, il s’agirait effectivement d’une stratégie mortifère destinée à « punir » les habitants en mettant leur vie en danger.

Sur la question de l’oxygène, on notera ici les explications données par le responsable de la réanimation de l’hôpital, invoquant notamment la multiplication par 6 des besoins en oxygène dans les hôpitaux, proportion trop forte pour la seule usine de la Martinique.

Sur les décès, il est un fait que la Martinique se situe à un niveau encore très inférieur à la moyenne métropolitaine. On retiendra néanmoins que l’épidémie aurait tué 150 personnes au mois d’août, ce qui est un chiffre important pour l’île.

Chacun aura tout loisir de se forger sa propre opinion sur la situation en confrontant les chiffres. Mais une chose est certaine : la possible raréfaction des traitements soulève une difficulté majeure sur la « perte de chance » des patients locaux.