Sandrine Rousseau et le trilemme de l’agriculture française

Mais à quoi peut bien servir Sandrine Rousseau, si ce n’est à surenchérir, chez les écologistes, sur tous les sujets qui peuvent nuire à la puissance agricole française ? Voilà un joli service rendu de fait à nos concurrents américains, dont le soja a besoin de végans pour s’écouler en Europe, et dont les bœufs traficotés ont besoin de Mc Donald’s ou autres fast-food mondialisés pour être vendus. Donc, comme le demandaient les bureaucrates de Pierre Moscovici, moins de vaches pètent en France, mieux les exportateurs américains se portent. C’est peut-être le moment de poser le problème tel qu’il se pose : faire croire aux Français que l’on pourra se passer de produits phyto-sanitaires, manger français pour pas cher et libérer les agriculteurs des travaux les plus pénibles est une belle escroquerie. Nous sommes face au trilemme de l’agriculture française.
