Royaume-Uni : la vaccination Mpox comme nouvelle obsession de la bureaucratie sanitaire

Royaume-Uni : la vaccination Mpox comme nouvelle obsession de la bureaucratie sanitaire

Nous avions déjà écrit récemment que « la variole du singe était un prétexte à la mobilisation de l’industrie du vaccin ». Alors que les effets secondaires de la vaccination ARNm sont « étouffés » par les médias et par l’industrie pharmaceutique chaque jour. Tout est pourtant fait comme si les injections restent un succès. Bien que le Royaume-Uni n’ait pas encore enregistré de cas, les responsables de santé de l’Agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni (UKHSA) se préparent déjà à vacciner l’ensemble de sa population. En ce sens, le gouvernement britannique a acquis 150 000 doses supplémentaires de vaccin contre le mpox de Bavarian Nordic.

Après l’orchestration de la peur autour du COVID, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) tire la sonnette d’alarme face à l’émergence d’une potentielle épidémie de la variole simienne(mpox) qui se propage en Afrique. Au Royaume-Uni, le gouvernement a commandé des milliers de doses de vaccin afin de se préparer à la propagation de cette souche potentiellement plus mortelle du virus de la variole de singe.

150.000 doses commandées

La propagation rapide de la souche Clade 1b du Mpox a conduit l’OMS (Organisation mondiale de la santé) à qualifier l’épidémie de variole de singe en Afrique comme une urgence de santé publique de portée internationale.

Pour lutter contre la propagation de la variole simienne, sans surprise, l’OMS recommande de donner la priorité à la vaccination, au traitement et aux initiatives de santé publique pour les groupes à risque.

Au Royaume-Uni, l’Agence de sécurité de la santé (UKHSA) se prépare contre une éventuelle propagation mondiale du virus en dépit des précautions déjà prises aux frontières du pays. Elle a commandé 150.000 doses du vaccin contre le mpox de Bavarian Nordic.

Scénarios potentiels mais menace sous contrôle

L’UKHSA a décidé d’évaluer les risques représentés par le Clade 1b et les solutions à adopter selon la situation. Selon l’agence, cette souche du virus se propage parmi les partenaires hétérosexuels, notamment chez les travailleurs du sexe. Elle peut toucher aussi les familles et les enfants de ces individus.

Les experts ont imaginé trois scénarios pour anticiper la propagation de Clade 1b au Royaume-Uni :

  1. Un scénario d’incursions limitées : Dans ce cas, Clade 1b serait moins infectieux que Clade 2, responsable de plus de 100 000 cas à travers le monde. Toute épidémie serait maîtrisée grâce à des stratégies de recherche des contacts et d’isolement.
  2. Une épidémie contrôlable : Ce scénario suppose que Clade 1b est aussi infectieux que Clade 2. Des chaînes de transmission pourraient s’établir via des réseaux sexuels, mais une vaccination ciblée des populations à risque – y compris les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes et les travailleurs du sexe – suffirait à contenir l’épidémie.
  3. Un scénario plus grave : Clade 1b pourrait être plus infectieux que Clade 2, conduisant à des épidémies dans des milieux à contact étroit comme les foyers, les crèches, ou encore les prisons. Dans ce cas, les mesures classiques de lutte contre l’épidémie, telles que la recherche des contacts et la quarantaine, seraient inefficaces. Un programme de vaccination à l’échelle nationale serait alors nécessaire.

Pour l’instant, les responsables estiment que le scénario le plus probable se situe entre les deux premiers scénarios, une épidémie gérable grâce à la vaccination (sans surprise) et à la prévention.

Face à l’insuffisance des stocks mondiaux de vaccin Mpox, le Royaume-Uni prévoit de lancer une campagne de vaccination ciblée chez les personnes à haut risque si l’épidémie est contrôlable. La « vaccination en anneau » des contacts des individus déjà infectés sera aussi programme.