Réponse aux détracteurs  de « Murmures de la cité », par Le Comte de Plume-Blanche

Réponse aux détracteurs  de « Murmures de la cité », par Le Comte de Plume-Blanche

Messieurs-dames, permettez-moi de vous conter une bien étrange histoire. Voici qu’un spectacle nommé « Murmures de la cité » eut l’audace de divertir quelque deux mille âmes, lesquelles trouvèrent en cette représentation matière à réjouissance et à édification. Que l’on pût imaginer pareil succès sans que cela déplût à certains esprits chagrins!

Mais voici bien le plus étonnant : avant même que le rideau ne se levât, avant même que la première note ne résonnât, surgirent du néant d’étranges personnages armés de plumes empoisonnées et de langues acérées, bien décidés à détruire ce qu’ils ne connaissaient point ! Comme Don Quichotte chargeant ses moulins à vent, nos compères se lancèrent dans une croisade aussi vaine que bruyante, condamnant par avance ce qu’ils n’avaient jamais vu. L’heure est venue, mes chers lecteurs, de remettre les pendules à l’heure et de rétablir la vérité face à ces accusations aussi mensongères que malveillantes.

L’arsenal de la diffamation

Observez, je vous prie, les armes de nos adversaires ! Point d’épée ni de mousquet, mais un arsenal autrement plus sournois : le mensonge érigé en système, la manipulation hissée au rang des beaux-arts.

Voyez comme ils excellent dans l’art de déformer ! Une photographie arrachée à son contexte devient soudain preuve accablante ; une phrase tronquée se mue en aveu de culpabilité. Maîtres dans l’art du mensonge par omission, ils cachent ce qui les dérange et exhibent ce qui les arrange, tel un prestidigitateur dissimulant ses tours dans l’ombre de sa manche.

Mais voici le plus savoureux : ces fins stratèges de la tromperie s’imaginent que nous usons des mêmes procédés ! Ne pouvant concevoir qu’on puisse agir avec droiture, ils projettent sur autrui leurs propres travers. L’hypocrisie étant leur pain quotidien, ils ne peuvent imaginer que la sincérité puisse exister ailleurs que dans leurs rêves les plus fous.

Une conception paradoxale de la « démocratie »

Écoutez-les invoquer la « démocratie » ! Quel beau mot dans leur bouche, quelle noble cause ils prétendent défendre ! Mais dites-moi, messieurs, quelle démocratie prônez-vous donc ? Celle qui consiste à mépriser le choix de deux mille âmes venues librement applaudir un spectacle ?

Voici bien le paradoxe : nos mousquetaires de l’indignation se constituent en société secrète, en tribunal autoproclamé, en aristocratie du bon goût, tout en prétendant défendre le peuple ! Ils se drapent dans les plis de la République tout en foulant aux pieds la volonté populaire.

Seraient-ils donc d’essence supérieure à cette foule venue chercher un divertissement honnête ? Se croient- ils investis d’une mission marxiste pour éclairer les masses ignorantes ? Quelle étrange conception de l’égalité démocratique que celle qui consiste à se poser en censeur des plaisirs d’autrui !

Les fondements philosophiques de leur opposition

Mais creusons plus avant, et cherchons les racines de cette colère. Nos compères adhèrent-ils, comme tout porte à le croire, au matérialisme et à l’athéisme ? Fort bien ! Mais alors, répondez-moi donc : au nom de quoi vous insurgez-vous ?

Car voyez-vous, messieurs, si tout n’est qu’atomes en mouvement, si l’homme se résume à un assemblage de particules dansant au gré des lois physiques, d’où tirez-vous donc cette morale qui vous anime ? La matière, que je sache, n’a jamais sécrété de justice ! Les électrons n’ont point de conscience, et les protons ignorent la vertu !

Dans votre vision du monde, toutes les opinions se valent, n’est-ce pas ? Le médecin qui soigne un enfant et le criminel qui assassine un vieillard ne sont que deux configurations différentes d’atomes – ni plus ni moins nobles l’une que l’autre. Alors, de quel droit venez-vous nous faire la morale ?

Étrange incohérence que la vôtre ! Vous niez l’existence d’un fondement transcendant à la morale, mais vous vous comportez comme si elle existait bel et bien. Vous rejetez Dieu, mais vous vous érigez en juges suprêmes. Singulière contradiction !

La véritable source de leur animosité

Mais au fait, pourquoi cette rage ? Pourquoi cet acharnement ? Laissez-moi vous révéler le secret de cette colère : c’est le nom de Jésus-Christ qui les fait bondir ! Voilà bien le nœud de l’affaire !

Ils peuvent supporter mille spectacles vulgaires, mille divertissements dégradants, mille exhibitions indécentes – mais qu’un seul nom soit prononcé, celui du Christ, et les voilà qui se cabraient comme des chevaux fougueux ! Ce nom-là, voyez-vous, ils ne peuvent le souffrir. Il réveille en eux une terreur ancestrale, une angoisse métaphysique qu’ils ne sauraient nommer.

Alors, tous les moyens deviennent bons – même le mensonge perpétuel ! – pour faire taire cette voix qui les dérange. Car au fond de leur cœur, ils savent bien que ce nom-là n’est pas un nom comme les autres. Il porte en lui une vérité qui les importune, une lumière qui révèle leurs ténèbres, une justice qui expose leur injustice.

Un appel à la conversion et à l’honnêteté

Allons, messieurs ! Il est encore temps de poser les armes et de choisir un meilleur chemin. Cessez donc ce combat indigne de vous ! Abandonnez le mensonge et la corruption qui vous rongent !

Soyez des hommes honnêtes ! Choisissez la vérité plutôt que l’imposture, la droiture plutôt que la fourberie. Il y a plus de noblesse à reconnaître ses erreurs qu’à s’enferrer dans le mensonge. Plus de grandeur à chercher la vérité qu’à la fuir.

Et si le fardeau vous semble trop lourd, si la route vous paraît trop escarpée, sachez que vous n’êtes pas seuls. Celui-là même dont le nom vous fait frémir est prêt à vous tendre la main. Demandez-lui son aide et ses grâces ! Laissez-le transformer vos cœurs de pierre en cœurs de chair ! La conversion n’est pas une défaite, messieurs, c’est une victoire – la plus belle de toutes.

Conclusion – Vers un dialogue constructif

Voilà, chers lecteurs, la vérité rétablie et les masques tombés. Nous demeurons, quant à nous, attachés à cette vérité comme le lierre à son chêne. Nous ne céderons ni aux menaces ni aux calomnies.

Mais notre porte reste ouverte ! Nous gardons l’espoir qu’un jour, nos adversaires d’aujourd’hui déposeront leurs armes empoisonnées pour renouer avec l’honnêteté intellectuelle. Le débat peut être vif sans être malhonnête, la controverse peut être passionnée sans être mensongère.

En attendant ce jour béni, nous continuerons notre route, la tête haute et la conscience tranquille. Car celui qui a la vérité pour lui n’a rien à craindre des tempêtes passagères. La vérité, comme l’huile, finit toujours par remonter à la surface.

« Car vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »

Jean 8:32