Masques FFP2 : chronologie d’un crime d’État

Masques FFP2 : chronologie d’un crime d’État


Partager cet article

Les informations sur la calamiteuse, et probablement fautive, gestion des masques, qu’ils soient chirurgicaux ou FFP2, en France, donne lieu à des informations périodiques comportant chaque fois des éléments nouveaux. J’ai essayé de dresser ici une synthèse du déroulement des événements aussi précise que possible.

Pour ce faire, j’ai largement puisé dans quelques enquêtes journalistiques de premier ordre. De mon point de vue, la meilleure d’entre elles, et la mieux informée lorsqu’elle a été écrite, est celle parue dans Libération de Charlotte Belaïch. Mais le long papier documenté de Mediapart apporte des éléments très importants. Enfin, je signale les papiers de Davet et Lhomme, dans Le Monde, de Marc Endeweld, dans La Tribune, et de Laurent Fargues, dans Challenges.

Si des lecteurs ont d’autres papiers de qualité à me soumettre, n’hésitez pas à le faire, j’enrichirai ainsi ce petit document récapitulatif.

Je voudrai retenir un point de tous ces éléments. Il s’agit de la déclaration essentielle de l’ancien directeur général de Santé Publique France, François Bourdillon : « Le fait que les masques chirurgicaux soient destinés à la population, et que le ministère de la santé n’était pas convaincu de leur utilité pour le grand public – on l’a vu en 2020 –, je pense que ça a dû jouer dans la prise de décision de ne pas reconstituer les stocks ».

Depuis longtemps, le gouvernement profond considère que les Français ordinaires n’ont pas à être équipés de masques FFP2 pour se protéger des pandémies. Ce dogme idéologique méritera bien des explications à l’avenir.


Partager cet article
Commentaires

S'abonner au Courrier des Stratèges

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter pour ne rien manquer de l'actualité.

Abonnement en cours...
You've been subscribed!
Quelque chose s'est mal passé
Retraites : l’échec perpétuel du "jardin à la Française"

Retraites : l’échec perpétuel du "jardin à la Française"

Demain, mercredi 12 novembre 2025, l’Assemblée Nationale s’apprête à accomplir un acte hautement symbolique : voter, dans le cadre du Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2026, la suspension de la réforme des retraites de 2023. Cet événement, qui peut sembler n'être qu'une manœuvre budgétaire initiée par le Premier ministre Sébastien Lecornu, est en réalité l'épilogue (provisoire) d'un fiasco politique majeur. Il clôt une décennie d'obstination réformatrice qui aura


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Comme la France, la Belgique décrédibilise sa dette. Voici comment ! par Veerle Daens

Comme la France, la Belgique décrédibilise sa dette. Voici comment ! par Veerle Daens

Observons nos voisins. En France, les débats font rage sur un déficit qui s'envole et une dette dépassant les 115 % du PIB. Paris est sous le regard attentif de Bruxelles. Mais la Belgique, dans un silence médiatique relatif, suit exactement la même trajectoire. La crise politique aiguë qui paralyse Bruxelles n'est pas la cause de nos problèmes ; elle en est le symptôme le plus visible. Par Veerle Daens. La mission de 50 jours que s'est auto-attribuée le Premier ministre Bart De Wever n'est p


CDS

CDS

Qui est Veerle Daens, nouvelle chroniqueuse du Courrier ?

Qui est Veerle Daens, nouvelle chroniqueuse du Courrier ?

Dans le paysage médiatique francophone, Veerle Daens détonne. Chroniqueuse pour Le Courrier des Stratèges, cette jeune analyste flamande apporte une perspective libertarienne souvent absente des débats traditionnels. Formée sur les bancs exigeants des universités de Flandre, elle allie une rigueur analytique impressionnante à une clarté d’expression remarquable. Entretien avec une intellectuelle qui assume ses convictions. Le Courrier des Stratèges (CDS) : Veerle Daens, bonjour. Votre profil


Rédaction

Rédaction

Par quoi voulons-nous remplacer la démocratie représentative?

Par quoi voulons-nous remplacer la démocratie représentative?

Ce pont du 10 novembre, moment de répit dans l'agitation nationale, offre une occasion de prendre du recul sur le spectacle de notre propre impuissance. La France est paralysée. Le chaos parlementaire, les blocages institutionnels et la déconnexion béante entre le pays légal et le pays réel ne sont plus des accidents de parcours ; ils sont le symptôme d'une maladie chronique. La tentation est grande, comme toujours, de personnaliser la crise. On accuse volontiers l'hyperprésidentialisation


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe