Louise n’a pas été assassinée par un OQTF, donc elle n’intéresse plus les « identitaires » ni le JDD

Louise n’a pas été assassinée par un OQTF, donc elle n’intéresse plus les « identitaires » ni le JDD


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On ne saurait suffisamment alerter sur la dangereuse dérive des identitaires, et de certains de leurs organes de presse comme le Journal du Dimanche, qui se sont lancés, au nom d’une prétendue identité française, ou d’une « protection des Français » dans le commerce du fait divers causé par des immigrés. Chez ces gens-là, comme une petite Française est tuée par un étranger, on fait la une. Quand elle est tuée par un Français, on fait silence : en parler risquerait de montrer que les Arabo-Musulmans ne sont pas la cause de tous nos maux, ni de tous nos drames.


Je ne pouvais résister à la tentation de citer ce message « X » de Damien Rieu, dans lequel on lit le désappointement de ce militant identitaire que le meurtrier de Louise ne soit pas un étranger. Ah ! que de choux gras le JDD s’apprêtait à en faire d’ailleurs. Le journal de Bolloré avait commencé une belle montée en puissance, coupée dans son élan par les aveux d’un suspect français dit « de bonne famille ».

D’ailleurs, le fait que Louise n’ait pas été assassinée par un dangereux Musulman armé d’un couteau l’a fait passer aux oubliettes. Par exemple, comme le montre la photo en couverture, les aveux du suspect avant-hier matin ont refroidi les ardeurs : le JDD a passé l’affaire à la trappe. Comme l’écrit Damien Rieu, il ne s’agirait tout de même pas de semer le trouble dans les esprits en informant sur les faits divers dont les Français sont responsables. Il vaut mieux parler de ceux « du camp d’en face »…

Cette petite mention est importante : l’identité française se réduit-elle à la haine pour les autres ? Ou bien consiste-t-elle à avoir de l’empathie pour toutes nos victimes ?

Et le discours sécuritaire vise-t-il vraiment à pacifier la société, ou à nourrir une diabolisation forcenée pour les Musulmans, qui permet de justifier des massacres de civils à Gaza ?

Tiens donc, mais pourquoi avons-nous un doute ?


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